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gothique et romantique

Fracture

Publié le 27 Juin 2015

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Il y a une fracture, un mot qui souffre, un regard qui endure. Le voile d’une éternité diabolisée. Où nos maux ont été plus forts que nous. Dans le temps s’éternise la douleur de ne plus savoir. Comprendre, attendre, recevoir. Courant sur la lande comme des fous. Mensonges, querelles, luttes éternelles. Je ne sais plus. Je ne saisis plus. Où. Se sont égarés le vent, la neige de nos tourments. Il reste ce rêve doux. De regarder s’éteindre l’incendie du jour. Je pleure en voyant la nuit arriver. Elle porte l’espoir de langueurs sombres. Du corps chancelant de notre amour. Fuyant sur la lande dans de lents mouvements. Portés par les ailes de papillons noirs projetant leurs ombres. Sur le sel et le miel. De nos oripeaux. Épouvantails aux corbeaux. Dans le grand champ de blé que nous voulions faire pousser. Pour notre infortune, la postérité de s’être égarés. Quand, je ne sais plus ? Aux portes d’un cimetière. Où nous avons mis nos illusions en bière. J’ai oublié, je ne veux plus. Courir après ces images du passé. Maquillées de désespérances, teintées de ce goût frelaté. De ne plus croire. De ne pas savoir. Que nous étions vivants. Se touchant, s’émerveillant. Mon cœur porte cette douleur. Enfermée dans la crypte de ma mélancolie. Je veux penser que tu la partages. Sinon, tu m’aurais menti. Pris ma passion en otage. Je ne peux l’imaginer. Pour des tas de raisons. La première a l’odeur du sang de tes crochets. Dans ma peau, dans mon âme plantés. La seconde est cette obsession. De chercher à te retrouver. J’erre dans la labyrinthe de mon enfer. En addiction de ton image. A jamais sans partage. Je t’imagine sorcière au cœur de pierre. Tourterelle grise infiniment éprise. Je ne trouve que le vide, la désespérance, le silence. Sans savoir, sans comprendre l’instant, le moment. Où nous nous sommes imperceptiblement écartelés. Il y a une fracture, un mot qui souffre, un regard qui endure. Le voile d’une éternité diabolisée. Où nos maux ont été plus forts que nous. S’endort le souvenir du tout. La nuit est là pour que se lèvent les fantômes. Les loups-garous. Gardant le dôme. Où. Mes rêves ont bâti le mausolée de ta mémoire. Après le jour s’imposera le noir. Absolu où manque à mon toucher ton visage. Ses courbes, ses inflexions, les sillons de ton age. Aveugle il ne me reste qu’une imagination qui s’éteint. Emportée par la nuit mettant fin. A un jour de plus sans toi. J’espère, je crois. Que demain. Se comblera la fracture avec les brisures. Semées derrière moi. Des traces du manque de toi. Une peur. Un honneur. Le souffle d’une éternité. Qui s’enfonce dans l’obscurité. Irrémédiablement. A jamais.

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