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gothique et romantique

Bienvenue

Le mensonge du vent

Publié le 9 Jan 2025 | Aucun commentaire

L’oubli, toujours, l’oubli

Comme une fatalité

Comme une envie

Un dernier rien d’humanité

J’entends le bruit des cloches

Pour qui sonne le glas ?

Pour des êtres beaux ou moches ?

Tout cela à petits pas

Tremble le sort funeste

De nos tendresses modestes

Ce calice d’impuretés

Que l’on boit à gorgées

L’oubli, toujours, l’oubli

Comme une fatalité

Comme une envie

Un dernier zeste d’humanité

J’ai ce froid qui m’environne

Le cri d’une peur qui résonne

Où s’évapore l’eau amère

Dans des puits de misère ?

Mes déserts sont remplis de nuits

D’ombres de mélancolie et d’ennui

Leurs corps s’habillent du magma

D’un avenir noir et ingrat

L’oubli, toujours, l’oubli

Comme une fatalité

Comme une envie

Un dernier rien d’humanité

Derrière les sommets bleutés

Se propagent les failles de l’abîme

A nos pieds inexpérimentés

Le vide et beaucoup de frime

Je te parle de ce destin

Au milieu de notre festin

Par cruauté, par malice

Ainsi se forment les cicatrices

L’oubli, toujours, l’oubli

Comme une fatalité

Comme une envie

Un dernier zeste d’humanité

Depuis le haut du toboggan

Avant d’entamer le mouvement

De glisser, de s’abandonner

Dans la lente perversité

De croire à une fin heureuse

Téméraire et merveilleuse

Sur la pierre et le roc

J’en ai entendu le choc

L’oubli, toujours, l’oubli

Comme une fatalité

Comme une envie

Un dernier rien d’humanité

Nous irons faucher les blés

Ramasser les pissenlits fanés

Préparer nos mets sur un brasier

Flamboyant au milieu d’un champ

O vent tempétueux et charmant

Tu me tends des bras envoûtants

Je ressens tes appels, tes tourments

Toi impalpable et infidèle, tu me mens

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Il n’y a pas lieu

Publié le 3 Jan 2025 | Aucun commentaire

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

D’attendre la nuit

Ses nuages de pluie

L’eau qui ruisselle

Pleure,s’amoncelle

Eau sublime

Notre abîme

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

Nos corps fiévreux

Nos rêves tempétueux

Où irons nous

Sur le tableau fou ?

Ses couleurs, ses peurs

Nous ivres de bonheur

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

Face à l’inaccessible

Ce fragile impossible

Ses spasmes, son cœur

Sont une suite de fadeurs

Excessive fut sa rime

Imaginaire sera son estime

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

Devant le tableau noir

Ses mots sans espoir

Qui ne portent rien

Juste le début de la fin

Surestimée et inassouvie

Où s’arrêtera notre vie ?

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

Quand tu t’assoupis

Presque groggy

Un zeste de faiblesse

Un acte de diablesse

Poétesse divine

Notre héroïne

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

Face au vent

Il reste le temps

Pour dessiner

Un avenir tracé

Son corps exceptionnel

Ses humeurs irréelles

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

Même demain

Quand prendra fin

La cadence du silence

Son aisance, sa dépendance

Fertile à l’imaginaire

Je vogue sur la mer

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

Je vogue sur la mer

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

Je vogue sur la mer

Si loin de la terre

Je vogue sur la mer

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L’ennui

Publié le 16 Déc 2024 | Aucun commentaire

Inverser le sens

Élémentaire de l’absence

Graver l’idée

De fusionner

Mon ennui

Dans le marbre

Tendre d’un arbre

Titiller l’impossible

Toucher à son inaccessible

Ennui

Ses tremblements

Ses essoufflements

Tout au bout

Du rêve doux

De l’ennui

Pour s’envoler

Puis planer

Oublier, éradiquer

L’instant mauvais

Son ennui

Parmi sa versatilité

Roulent les dés

De l’infortune

Ou de la fortune

Leur ennui

Qui s’entrechoque

Se heurte au roc

Puis s’arrête

En équilibre sur l’arrête

D’un ennui

Je le dompte

D’un geste prompt

Éparpillant le réel

En miettes irréelles

D’ennui

Elles sont ma solitude

Mon ascenseur d’altitude

Tout là-haut

Si loin, si beau

D’ennui

Je marcherai demain

Sur les nuages andins

Au-dessus des cimes

Méprisant les abîmes

Leur ennui

Si proche, si sombre

Mon cœur à l’ombre

Pour m’extasier

Me prélasser

D’ennui

Nos musiques liées

Nos dynamiques alitées

Il me reste une part de souffrance

Un rythme, une ambiance

D’ennui

Je lui parle peu

On se contente de peu

Nous errons dans un labyrinthe

Sans heurt, sans plainte

Juste de l’ennui

Pour compagnon

Père de mon imagination

Où s’endorment nos rêves tristes ?

Tout au bout de la piste

Quand il ne reste plus que l’ennui

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Puis plus rien …

Publié le 29 Nov 2024 | Aucun commentaire

Vivre pour attendre

Rien que pour attendre

Comme une quille

La solitude s’habille

De nos différences

Un art, une science

Il en est ainsi

Ce fut ainsi

Depuis la première fois

Une religion, notre foi

Nous allons de paire

En respirant un air

Inapproprié en fonction

De nos hésitations

Une hésitation, un oubli ?

Une effraction inaboutie ?

Je suppose ; j’ose

Établir une comparaison

Comme une approximation

Jusqu’où irons nous ?

Sommes-nous fous ?

Il y a la nuit puis plus rien

Il y a l’ennui, puis plus rien

Nos univers versatiles

Semblent si fragiles

Ils se cristallisent

Se décrédibilisent

Avec le temps

Notre temps

Vivre pour attendre

Toujours attendre

Dans l’effondrement

De penser autrement

Il en est ainsi

Ce fut ainsi

Depuis la première fois

Une religion, notre foi

Poursuivre malgré tout

Prolonger ce rêve doux

D’un imaginaire sorti

Du magma d’une galaxie

Il y aura la nuit puis plus rien

Il y aura l’ennui, puis plus rien

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Passé

Publié le 15 Nov 2024 | Aucun commentaire

Oublier. Sur un canapé. Aisé !

Cajoler des regrets. Imparfait !

Trifouiller le passé. A moitié !

Allongé dans les près. S’émerveiller !

J’irai flâner sous la voie lactée

Pour oublier, oui oublier, à jamais

Le temps effacé, ses bouts morcelés

Dans le puzzle d’une absence de vérité

Il en est ainsi. Ainsi fut la vie oubliée

Je ne peux la réanimer

Je n’en ai pas la volonté

Elle s’est éparpillée, consommée

Dans mon impuissance programmée

Elle s’est diffusée, sublimée

Sur le marbre gravé

En lettres à la postérité

Parmi un passé oublié

Il ne reste que des miettes

Que parfois je regrette

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