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gothique et romantique

Au couchant s’endormant

Publié le 7 Jan 2019

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Au couchant s’endormant. Charme l’image qui se morfond. Pareille aux soubresauts envoutants. D’une espérance pour de bon. Marnent les diables d’hier. Vers des contrées de pierres. A l’intérieur de mines sombres. Aux murs d’argent et de sang. Dans le suintement de la pénombre. Se dresse l’âme fière d’une rancœur passagère. Alors que s’évadent des enfants. Parmi les rêves familiers. D’un conte doux et coloré. A l’écart d’îlots glacés. Où tracent des ours carnassiers. Je me prends à imaginer. Un univers aux multiples lunes. Dansant derrière des dunes.

Au couchant s’endormant. Un espace bref dans le temps. Comme une ondulation. Imperceptible dont l’inflexion. Fugace et imprévisible. Est égérie d’une vague titanesque. S’échappant de terres mauresques. Apportant l’embrun et le chaud. D’une caresse sur la peau. Dans une présence diffuse et confuse. Marquant prématurément cet instant. Avant que ne vienne l’endormissement. Lorsque l’envol vers d’autres terres. Deviendra fraction de temps. Heurtant sur la pierre. Le minerai sensible. De promesses faillibles. Dans une prairie ou ailleurs. Et que s’engourdiront les peurs.

Au couchant s’endormant. Dans le rêve immaculé. De prairies enneigées. Une image de carte postale. Sur un mur vieillissant. Se recroquevillant en position fœtale. Comme celle d’un passé oublié. Une valse à petits pas tournoyant. Devant un kiosque sans musicien. Une nuit narguant l’infini. J’entends le néant et ses cris. Ventilés par tant d’insomnies. Côte à côte dans une révolution sans souci. Nous immortels et mauvais génies. Venant hanter le vent. Et ses corridors dans le désaccord. De violons orphelins d’un petit matin. Où nos corps se mélangeront à l’invisible. Dans une pause impassible.

Au couchant s’endormant. Je côtoie l’inaccessible. Comme un besoin intangible. Je parle seul et fais de ce temps. Une pierre volcanique. Embrasant l’intemporalité. Quand s’affiche l’ironique. De nos dynamiques. J’ai dans la main ce talisman. Qui reflète le temps. A venir avant de s’endormir. Je chéris cette léthargie. Filtre aux mailles érodées. D’avoir trop partagé. Les images rougeoyantes. De couchants s’endormant. Cette heure d’une volupté permanente. Sur la banquise ou bien ailleurs. Dans le chaud ou le froid. Dans la paix ou la frayeur. Surement sans reine ni roi. Au couchant s’endormant.

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