Toi, ma muse imaginaire, je suis entré dans ton esprit. Par effraction, sans frapper, en voleur, profanant ta torpeur. Doucement, lentement sur la pointe des pieds, je me suis laissé emporter. M’installant sur le canapé de tes logiques. Posant les pieds sur les piliers de tes certitudes. Picorant les restes de tes agapes mentales. J’ai tagué les murs de tes pensées de mes post-it revendicatifs. J’ai enfoncé dans ton esprit les clous retenant les cadres de mes peintures tourmentées.