Je marche la nuit quand tout s’est ralenti. Un jour ou l’autre, ils vendront des pilules pour être actif aussi la nuit. On me volera ces instants de paix. Les derniers. La volupté de prendre le temps, de s’égarer. J’aime lorsque tombe la pluie. C’est la certitude d’être seul dans les rues grises à perte de vue. Comment serait le monde si tout le monde s’endormait et que je sois seul à veiller ?