Traquant dans des zones sombres. Les reliquats d’un temps dissolu. Ombre factice aux reliefs biscornus. Dans le temple de nos pensées posthumes. Se cache sous le masque d’une nymphe d’amertume. Cette pensée subtile et fortuite. Qui aurait pu être sublime et gratuite. Si les soubresauts du passé étaient restés sacrés. Que nous fûmes heureux et vertueux. Vaquant dans une vague d’absolu. Éloignés de ce frère oublié et inconnu. Sur le satin de nos intemporels festins. Avec cette sensation inhabituelle. De se sentir fort et fragile à la fois. Quand raisonne l’immortelle ritournelle. Du chaos, de ses vertiges, de nos désaccords. Simplement falsifiés ou profondément écorchés. Las à se morfondre dans un vide embrasé. Hors du champ de nos impossibles lois. Je pense à toi, je pense à moi. M’appuyant sur la pierre qui nous relie à hier. Et, je sais que ce lien est à jamais sans lendemain.