Dans le regard de l’immature, l’éternel dort
Du bout de ses ailes fugace, volage, électrisé
Survolant les extrêmes de coquillages bleutés
Les cieux plissés d’un cristal aux reflets d’or
Sans appel, dans la tourmente de nos maux
Je crie, je m’emporte dans le parjure extrême
De courir après l’inutile, d’être juste trop haut
Sur l’échelle de l’exaspération vibrant elle même
De nos frissons terrifiants et unanimement effacés
Dis-moi où hier nous sommes allés nous oublier ?