La mélancolie des couleurs fauves de l’automne. Frappent mon cœur d’une tristesse qui raisonne. Comme le son étouffé d’une plainte. A jamais éteinte. Sous la lueur livide de la lune. Baignant mes peines qui ne font qu’une. Avec l’anxiété violentée d’un loup. Blessé au fond de son trou. Feu de paille. D’une âme qui défaille. Vierge de toute haine. Chassée à jamais de ses veines. Sempiternelle sentinelle. Laissant en rêve éternel. Une trace d’amour. Pour unique toujours. La mélancolie des couleurs fauves de l’automne. Frappent mon cœur d’une tristesse qui raisonne. Comme l’unique signal. D’une douleur fatale. Fille de mes amours initiales. Que tes doigts frêles. Ont effacé sur mon corps de polichinelle. Balafré de mes trajets. Entre le beau et laid. Voyageur inavoué. De mon sombre passé. Que ton être enfiévré. Veut pour toujours éradiquer. La mélancolie des couleurs fauves de l’automne. Frappent mon cœur d’une tristesse qui raisonne. Comme la pénombre. D’un aveu qui sombre. Sous l’horizon d’étain. Dernier jour avant le lendemain. Teinté du soleil rouge de l’été. Empreint de gaieté. Que je n’ai jamais pu effleurer. Que tu as promis de me révéler. Portant pour toujours l’oubli. De ma mélancolie.