Où sont mes rêves oubliés, ces tentations absolues ?
Aux velours capiteux, au toucher soyeux ?
Venues effleurer le dos de mes mains nues
Où sont les squelettes de nos jours pluvieux ?
Lorsque l’imaginaire était l’étalon valeureux
De la flamboyance de nos jours heureux
Entre les arbres gris de la forêt sombre
Je m’endors parmi les racines et les ombres
Dans la cacophonie silencieuse de mes nostalgies
Elles m’apportent, ces tendresses fallacieuses
Ces variations venant ensemencer ma mélancolie
Quand sur le ciel de ma nuit danse une lune gracieuse
Je porte ce vide en moi dans la transhumance inaboutie
De croire que l’instant fut caractériel, impétueux, assouvi