Mélancolie en sous-sol dans une caverne
Faîte de pages poétiques comme un symbole
De ces yeux nostalgiques habillés de cernes
Tutoyant les extrêmes qui s’évadent, caracolent
Sur des cimes enneigées où s’ébattent des aigles
Aux serres empoignant nos tristesses passagères
Sombres, presque amnésiques de toutes règles
Elles sont intimes, décuplées dans la postérité
De s’habiller d’un velours usagé qui protégeait
Ce reste d’humanité s’endormant pesamment
J’ai l’impression de m’en éloigner furtivement
Dans l’aube blanche d’un matin éparpillé
Sur l’oreiller d’un passé qui me dupait