Vois dans mon sang cette part de toi. Trublion roi introduit en moi. Particule fanfaronne qui articule. La frénésie des caprices de ma mélancolie ici-bas. Parmi ces nuits sombres s’étendant jusqu’à l’infini. Dans l’éclat de ces soleils noirs envoutants. Illuminés par le droit de veiller sur mes infirmités. Sans compromis avec le veto de l’instant. Où tu jetteras mon cœur aux loups. Ou pire en model à des fous. Je ne sais quel est ton jeu. Je ne sais de toi que si peu. De choses sur cet échange teinté de l’inconnu de nous deux. Mon présent est fait de toi, tes absences portent le son. Violent d’un hurlement strident. Mes pleurs écoulent les soubresauts d’une terreur intériorisée. Et, je suis vautré à t’attendre, à t’appeler. Dépendant en observant l’effacement du temps. Pardonne-moi si je me pelotonne. Recroquevillé devant toi à tes pieds. Chat qui ondule dans l’ombre de tes pas. J’irai vers des futurs sans lendemains et. M’effacerai derrière le voile d’un imaginaire émerveillé. En donnant à nos cimetières les couleurs d’un autre temps.