Dans les rues de nos cités. Statues égarées. Un nom, une posture. Quelques mots griffonnés. Sur une pierre, une plaque froide et glacée. Pour se rappeler. Que tu as existé ? On dit de toi que tu as fait. De belles et grandes choses, que tu avais un poids dans la cité. Je veux le croire. Je ne cherche pas à savoir. J’accepte cette vérité. Les années passées. Sous la neige et le froid. Le temps s’espace. Au point de ne plus te regarder. De passer à tes pieds. Totalement détaché. As-tu seulement existé ?