J’ai tant rêvé de toi, ma muse imaginaire. Je n’ai jamais vu ton visage, est-ce nécessaire ? Pour m’évader en ta compagnie et marcher sur le lac salé. Là, où nous allions nous retrouver. J’ai vu les soleils noirs de nos nuits se prosterner. Avec des gouttes d’encre sur le voile immaculé de nos matins échevelés. Tu lisais ces messages en fredonnant nos airs nostalgiques. Toutes ces choses que l’on ne pourra jamais ensevelir.
Les matins blancs qui chassaient la pénombre chaotique. Puis s’effilochaient entre les épines des étoiles s’endormant. Nous avions entre elles tendu le hamac de nos tendresses flamboyantes. Encore, maintenant, j’aspire à en conserver l’éclat tout le temps. Pour qu’elles vivent et respirent. Mes libellules de mes étés romantiques vagabondes et capricieuses. Je leur ai tout donné par fidélité à toi.