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gothique et romantique

Libellule de mes crépuscules

Publié le 14 Août 2018

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Grave ou profond en elle se morfond. Le sentiment puissant et vibrant. D’une errance en permanence. Présente et envahissante. Là où portent ses pas. Sous la lumière ou. Dans le crépuscule omniprésent. D’un présent quotidien. Cette fragilité à perpétuité.

Elle ressent l’appel. Pour autre chose autour. De son cercle malheureux. Fait d’une routine acceptée. Alors que réclame son corps. Pluie, soleil et vie. Ailleurs en meilleur. Ce désir de rêves pour convertir. L’instant terne et avilissant. En chemin éblouissant.

Resplendir au lieu de souffrir. Avoir une autre image d’elle, une. Comme un besoin, comme. La répétition d’être là. Face au reflet d’une face. Triste, terne et défaitiste. Sourire pour ne pas pourrir. Désenchantée au cœur d’un marais. Là où s’engluent ses pas.

Dans un présent. Mais comment à jamais ? Trouver une autre vérité. Un absolu enfin. Savoir si derrière le miroir. Les nuits sont étés. Sans marque de sang. Et luminescente la pitié. De s’accepter et de se projeter. Vers autre chose qu’un hiver. Est froid cet enfer en toi.

Entretenus à perte de vue. Trop souvent dans le chaos. En désespérance si souvent.  Pleurent les lacs de ses douceurs. D’être abandonnés comme des traitres. En eux battent les caprices itinérants. De tempérance et d’indépendance. Si différents et perfectibles aussi. En totale rupture avec ses déchirures.

Alors en corps à corps. Avec ses coups de bec. Cette lutte permanente en tête. Pour éradiquer l’amour. Éteindre l’envie d’étreindre. Et fuir pour exister. Elle bat des ailes. Au fond de son cachot. Bâti avec les pierres de ses calvaires aussi.

Il lui reste la signature tactile. De ses rêves à deux. Mirage ou extase d’un prochain amarrage. Sur le quai d’un port en eaux sures. Tendresse d’un moment de faiblesse. Et s’accorder le droit de pleurer. Oublier le masque de dureté. Faire sauter le corset de fer.

Pour se réchauffer au jour. Transfuge d’un passé sans refuge. Quand danse le temps. Sur l’arrête immature. Des frontières oubliées. Et dans l’eau glacée se laver. D’hier comme une meurtrière. En ayant éradiqué le mal rampant. Qui étouffait jusqu’à la folie.

Guerrière ou justicière. Sensible et faillible. Ruissellent sur elle. Mots et pleurs de trop. Maintenant en refermant. Le livre d’un passé douloureux. Et s’écrit un acte de contrariété. Avec son cœur devenu sec. Son projet pour s’évader de prison.

Elle est partie rebelle. Éternité impassible et fracturée. Lettres de sang sur un parchemin de salpêtre. Je me souviens de nos jeux. De nous deux. Puis du temps enfui. D’elle, je me rappelle. Ce sentiment puissant et vibrant. D’une errance en permanence. Libellule de mes crépuscules.

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