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gothique et romantique

La nuit sur un fauteuil

Publié le 23 Oct 2018

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Ce sel sur nos plaies à vif. Comme la litière d’un désamour curatif. Je veux parler à tes yeux, caresser tes cheveux. Renvoyant à hier les chœurs de mauvaises rancœurs. Là à me morfondre sur nos états généraux. Marqués en rouge sang d’une transhumance poussive. En errance traînant sur des chemins, frottant des sabots. J’ai eu une vision tentaculaire et corrosive. Nous étions imaginatifs et hyperactifs. Peignant sur des toiles des mondes inoffensifs. Il pleuvait ou il neigeait, nous étions affectifs. L’un collés à l’autre, prêts à se regarder.

Et le torrent éruptif de nos fractures élastiques. A balayé le sable de tout compromis. J’ai avalé des fruits allopathiques. Ainsi sont nés nos rêves antibiotiques. Éliminant nos fantômes emblématiques. Nous les avons accompagnés en terre. Fer contre fer, recouverts d’une dernière pierre. J’ai serré la main de nos désespoirs. J’ai embrassé les cyclones de trottoirs. Venus de si loin du fond du couloir. Abyssal où nous sommes au bord d’un plongeoir. Nous irons nourrir les loups de nos rages frénétiques. Comme si nous étions de sombres hérétiques.

Ce sel sur nos plaies à vif. Trace le cercle d’un anneau inexpressif. Porté autour du doigt, comme un talisman froid. J’écoute le son rauque de nos plaintes désabusées. Je choie ces nuits sur un fauteuil de cuir habillé. A observer les lents mouvements de notre néant. Je parle de cette mélancolie improductive. En nous qui devient invasive et excessive. Nos sens vagabondant dans tous les sens. Essence d’un bûcher où se consument nos carences. Dis-moi si nos corps ont aimé. Le contact sacré de se parler ?

Et le torrent éruptif de nos fractures élastiques. S’est approprié le droit de devenir allégorique. Projetant sur un écran noir son bon vouloir. Je t’ai vue grelotter ou même chantonner. Le refrain de nos jours passés et embaumés. Moi, spectateur unique et asymétrique. Fataliste aussi. Comme si. Tout était fini. Dans l’arabesque d’un arc en ciel archéologique. Je suis allé frapper aux portes de platine. En archiviste de nos heures câlines. Recevant l’accueil froid d’autrefois.

Alors, je courtise l’imprévisible, la douce éléphantine. De mes nuits sombres aux infusions d’églantines. Les fruits d’un printemps imaginaire. Nostalgique, il restera à jamais crépusculaire. J’aime ce temps, ce serment. Envahissant et tremblant. Sans faire semblant. Il reste du pacte du silence. Le cri ahurissant d’un rêve assagi. Je suis en transe. Nous deux comme un artifice. Poussant à son extrémité le vice. De tournoyer, de s’approcher, de se détester. Pour se réconcilier, mieux se repousser. J’en ai rêvé. Ce fut notre fatalité.

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