Il est des sphères laiteuses cette blancheur
Recouvrant les souvenirs de leurs pâleurs
En alunissant sur le sable de nos déserts
Là où s’endorment les tristes commères
Luttons contre ces sentiments abrasifs
En édulcorant leurs sentiments vindicatifs
J’ai cette flamme en cette heure contemplative
Une vision approximative, une approche affirmative
Où voguent les âmes tristes et sans peur ?
Quel est leur terminus quand arrive l’heure ?
De savoir, de comprendre juste pour voir
Si nos faiblesses se découvrent dans le miroir
J’ai cette flamme en cette heure contemplative
Comme une hésitation passive à peine expressive
L’effritement d’un émerveillement passager
Plus loin, plus près, sans faire exprès, juste pour oublier
Au-delà du lac, ses petits secrets, ses immenses regrets
Dans l’expression d’un aboutissement irradié
J’ai le sentiment d’une faiblesse comme une variation
Le tremblement d’une existence, la fable d’une certaine passion
Parmi la besace de nos reproches concordants
Habitent les fantômes d’hier joueurs et lancinants
Ils sont tapageurs, s’habillent de robes de mystères
Je frémis à l’idée de pouvoir entrer contre eux en guerre
Grandioses furent nos oppositions au lever de l’aurore boréale
La grande capricieuse chuchotant qu’un jour elle deviendra fatale
Depuis un sommet que l’on imagine blanc et silencieux
Aux roches vertigineuses là où niche l’aigle facétieux
Il sera le guide ultime survolant le passé contemplatif
D’une maigre histoire au labyrinthe court et inexpressif