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gothique et romantique

Au bout de la nuit

Publié le 5 Nov 2013

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Les larmes pesantes de l’ennui coulent sur la monotonie de nos vies faîte de gestes lents et appris. Le long d’années et de jours sans nuits. Juste éclairés par la lancinante agonie de nos yeux ouverts à attendre. La fin de l’opéra maudit qu’il ne fallait pas entendre. Celui de notre amour né pour ne pas vivre. Juste enfanté de quelques heures à tendre vers l’excellence. Que l’on a gouté comme un été sans hiver et sans givre. Il y a si longtemps que je ne t’en ferai pas l’offense. D’y revenir, de tordre le passé pour rebondir. Vers notre cruel avenir. Égrainé par une cantatrice seule face à nous dans l’opéra abandonné. Où nous nous étions réfugiés un jour de pluie. Croyant y trouver l’abri. N’y rencontrant que l’enfer du tonnerre et des éclairs. Porté par un orchestre invisible aux tambours martelant. Une fin du monde que l’on pressent. Au-dessus vole, porté par le vent, une voix. Douce, celle d’un ange, fragile comme toi. Qui a eu le tort de s’attacher à moi. Que je n’ai pu détacher de moi. Assis l’un à côté de l’autre, nous écoutons l’opéra maudit de nos vies. Défiler à l’envie. Dans la répétition lancinante de ce mal que je t’impose pour tenter de fuir. Sans y parvenir. Inexorablement quelque chose me retient à toi. Je ne sais quoi ? Tout simplement que, je ne peux vivre sans toi. Je ne peux me l’avouer. Tu le sais. Tu attends que passe le temps. Nous avons tout le temps. Tout s’est arrêté dans l’air pesant de nos gestes lents. Quand nous étions des mourants. Le souffle court de nos vies s’amenuisant. Nous avons accepté de rester là en écoutant. L’opéra maudit qui nous a réunis. Qui jamais ne s’arrêtera. Je ne le veux. Tu ne le veux. Vont ainsi nos vies. A qui reste le temps. Vacille sous le vent la flamme de nos bougies. Hantent les notes sombres de l’opéra maudit. Que nous sommes les seuls à écouter. Tombent les larmes volées à l’ennui coulant sur la monotonie de nos vies faîte de gestes lents et appris. Le long d’années et de jours sans nuits. Juste éclairés par la lancinante agonie de nos yeux ouverts à attendre. Que s’abatte un vent nous emportant. Sur les ailes d’un ange chantant. Loin du tonnerre et des éclairs de l’opéra maudit. Copiant les couleurs de mon enfer. Là, où depuis des années, je me terre.

le sang de la nuit, la naissance de l'ange, decouvrez le dernier roman de steffan urell

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