English Version
gothique et romantique

Posts made in août, 2018

Nous irons

Publié le 29 Août 2018 | Aucun commentaire

romantisch, gothique, romantique, gotisch, rêve, fantastique, fantastisch, sombre, dunkel, traum, romántico, gótico, soñado, oscuro, fantástico, romantico, gotico, sognato, scuro, fantastico, porte, eau, pierres, , eau, see, mer, cimetière, croix, poème d’amour, lettre d’amour, roman gothique, poème romantique, lettre romantique, poème gothique, gothique et romantique, larme, église gothique, mélancolique, mélancolie, nuit, night, dark, sombre, memories, souvenirs, melancoly, soulages, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Soulages, noir, baudelaire, verlaine, rimbaud, friedrich, Friedrich, Nietsche, nietsche, noir, black, Maupassant, Mary Shelley, Lewis, Irving, Frankenstein, vampire, vampyre, château, castle, Mozart, mozart, diable, diabolique, Victor Hugo, fantôme, Fantôme, fantome, fantômes, Mont-Saint-Michel, mont saint michel, tombe, grave, doll, poupée, cathédrale, vitraux, vitrail, plage, seaside, beach, Verlaine, Friedrich, Appolinaire, Rimbaud

A l’extrême et sans retenue. Dans le vent, sans larmes de sang. Nu, je cours au travers d’un jour sans. Éclaboussant en tous sens. Des gouttes éparses sur mes cauchemars. Distillant leur essence. En éclairant un masque sans fard. Versatile et brûlant en dedans. Mes pénombres sanguinaires. Alors que je lime leurs pierres. Comme une tragédie. Sauvage que je retiens en otage. Sur le velours de mes grimoires. Épouse mon agonie. Un parchemin écrit en chemin. Dérisoire sans le savoir. Riche en léthargie. Je me morfonds aux portes d’un paradis. Illusoire et suranné. Que mes rêves ont fabriqué. En chapardant des idées. A d’autres mauvais apôtres.

Nous irons en errance. Complices de notre dépendance. Pour un passé révolu. Que nous avons vénéré. Disparu pulvérisé puis atomisé. Il ne me reste rien. Alors qu’on se projette à demain. Pour contenir notre envie de vomir. Nous irons dormir sur des bancs de cimetières. En étant absents ou vivants. Je rêve de la belle au bois dormant. Cela doit être chouette d’être son amant. Aux bals de cocus sans manière. Je gambaderai entre des croix statufiées. En idiot avec des sabots. Poursuivi par des carabiniers. Dans un jeu de cache-cache. Parmi les couleurs d’un soleil de minuit. Dérive nocturne sur la  Tamise et ses rives. Dans la tentative désespérée de discréditer. Cet instant inavoué de piété.

Mais je crois en un hasard. Étrange et bizarre. Quand rien ne me surprend. Quand le bien joue avec le mal. Une partie de pelote basque. Sur un mur abrupt et frontal. Pour un pouvoir mièvre et flasque. De blanc et de noir alors que tout est gris. Comme mes pénombres coloriées d’infini. Là où veille le chat sur des souris. Je les charme, je souris. A toute forme de compromis. J’aime le son de leur mélodie. Cette petite musique emblématique. Qui nargue les fantômes de ma vie. Qui voyagent dans les poches de mes habits. Atypiques car photographiés en argentique. Je trimballe mon passé en fracture avérée. Celle qui m’a biberonné et sevré.

Dois-je m’en excuser ? Et que faire ensuite ? Je n’exerce pas de droit de suite. Coupable, j’ai mis dans le verre. Un aphrodisiaque démoniaque. Projetant mes démons vers un enfer. Angélique où ils copulent avec des déesses frénétiques. Je les observe en ascète. Qui s’ennuie et s’embête. Romantique et nostalgique. De mes anciens temps de mélancolie. Allongé sur le dos. Dans un champ de coquelicots. A regarder planer des oiseaux. Qui me dévoilent leur monde. Sculptant mon humeur vagabonde. Alors que mes fantômes se morfondent. Pour bientôt mener la fronde. Ensemble nous irons valser. Puis nous réconcilier. En essaimant nos atermoiements.

Il nous restera le sauvage. Des cris, des luttes d’un autre âge. Comme talisman de nos comportements. Nous fragiliserons le magique. En franchissant son Rubicon hystérique. Puis en griffant les pierres. D’un gouffre crépusculaire. Dans le pèlerinage d’une mue cannibale. Se réveilleront nos âmes félines et animales. Et nous lècherons nos plaies. A genoux émerveillés. D’avoir abandonné le passé. Pour une mixité d’envie et de folie. En piétinant la symbolique de nos tragédies. Lénifiantes et anesthésiantes. J’imagine la belle au bois dormant. Ronde et attendant des enfants. Je suis volontaire pour que demain. Je devienne le parrain de ses bambins.

Et, plus tard, je gambaderai en idiot avec des sabots. Poursuivi par des carabiniers. Dans un jeu de cache-cache. Parmi les couleurs d’un soleil de minuit. Dérive nocturne sur la  Tamise et ses rives. Dans la tentative désespérée de banaliser. Ces instants inavoués de piété.

Lire la suite

Les murs de tes silences

Publié le 22 Août 2018 | Aucun commentaire

romantisch, gothique, romantique, gotisch, rêve, fantastique, fantastisch, sombre, dunkel, traum, romántico, gótico, soñado, oscuro, fantástico, romantico, gotico, sognato, scuro, fantastico, porte, eau, pierres, , eau, see, mer, cimetière, croix, poème d’amour, lettre d’amour, roman gothique, poème romantique, lettre romantique, poème gothique, gothique et romantique, larme, église gothique, mélancolique, mélancolie, nuit, night, dark, sombre, memories, souvenirs, melancoly, soulages, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Soulages, noir, baudelaire, verlaine, rimbaud, friedrich, Friedrich, Nietsche, nietsche, noir, black, Maupassant, Mary Shelley, Lewis, Irving, Frankenstein, vampire, vampyre, château, castle, Mozart, mozart, diable, diabolique, Victor Hugo, fantôme, Fantôme, fantome, fantômes, Mont-Saint-Michel, mont saint michel, tombe, grave, doll, poupée, cathédrale, vitraux, vitrail, plage, seaside, beach, Verlaine, Appolinaire, Rimbaud

Demain, j’irai vers tes silences à pas feutrés. Ces murs présents et invisibles. Aux pierres rêches et glacées. Je poserai ma main sur leur peau insensible. Sans en être surpris, car ils sont ainsi. Depuis si longtemps, depuis que je ne sais plus. Si ce présent est vrai ou subi. Hantant les méandres de ce qui fut.

Dilettantes comme une mauvaise infusion. J’essaie de me rappeler sans vraiment chercher. Pour oublier toute autre forme de protestation. En acceptant ou en refusant la réalité. Sombre, ce mystère où  tout se perd. T’accompagner eut été sombrer.

Alors tu es partie seule vers tes abimes. Pensant avoir été abandonnée. Dans une douleur que tu croyais légitime. Victime d’une souffrance sublimée. Par les fêlures de ta folie. Cette terreur qui forge tes peurs. Impossibles à calmer ni même à apprivoiser. Venant morceler nos vies.

Demain, il y aura un autre jour. Un matin pale et diffus. Nos mots seront vides et nus. Violents et morts comme toujours. Demain, j’irai vers tes silences à pas feutrés. Sans force pour les affronter. Ayant dépassé toute forme de culpabilité. Déambule en moi le sentiment oublié.

Des soirées aux soleils orangés. Quand brûlants étaient nos étés. Dansant entre les étoiles du firmament. Nos souvenirs puérils et falots. Amples dans leurs habits idiots. J’ai pensé les haïr. J’ai préféré les maudire. Pour avoir été et faire regretter. Le rêve impossible de ne pouvoir se renouveler.

Et ce matin quand se posera ma main. Sur ces murs présents et invisibles. Apparaîtra cette vision divisible. De nos mondes incompressibles. Je les connais sans parapet. Jouant au-dessus du gouffre. Comme des enfants insolents. Tu en as frotté l’allumette et le souffre. Brûlant le fil te retenant. A cette vie si fragile par rapport à ta folie.

Lire la suite

Libellule de mes crépuscules

Publié le 14 Août 2018 | Aucun commentaire

romantisch, gothique, romantique, gotisch, rêve, fantastique, fantastisch, sombre, dunkel, traum, romántico, gótico, soñado, oscuro, fantástico, romantico, gotico, sognato, scuro, fantastico, porte, eau, pierres, , eau, see, mer, cimetière, croix, poème d’amour, lettre d’amour, roman gothique, poème romantique, lettre romantique, poème gothique, gothique et romantique, larme, église gothique, mélancolique, mélancolie, nuit, night, dark, sombre, memories, souvenirs, melancoly, soulages, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Soulages, noir, baudelaire, verlaine, rimbaud, friedrich, Friedrich, Nietsche, nietsche, noir, black, Maupassant, Mary Shelley, Lewis, Irving, Frankenstein, vampire, vampyre, château, castle, Mozart, mozart, diable, diabolique, Victor Hugo, fantôme, Fantôme, fantome, fantômes, Mont-Saint-Michel, mont saint michel

Grave ou profond en elle se morfond. Le sentiment puissant et vibrant. D’une errance en permanence. Présente et envahissante. Là où portent ses pas. Sous la lumière ou. Dans le crépuscule omniprésent. D’un présent quotidien. Cette fragilité à perpétuité.

Elle ressent l’appel. Pour autre chose autour. De son cercle malheureux. Fait d’une routine acceptée. Alors que réclame son corps. Pluie, soleil et vie. Ailleurs en meilleur. Ce désir de rêves pour convertir. L’instant terne et avilissant. En chemin éblouissant.

Resplendir au lieu de souffrir. Avoir une autre image d’elle, une. Comme un besoin, comme. La répétition d’être là. Face au reflet d’une face. Triste, terne et défaitiste. Sourire pour ne pas pourrir. Désenchantée au cœur d’un marais. Là où s’engluent ses pas.

Dans un présent. Mais comment à jamais ? Trouver une autre vérité. Un absolu enfin. Savoir si derrière le miroir. Les nuits sont étés. Sans marque de sang. Et luminescente la pitié. De s’accepter et de se projeter. Vers autre chose qu’un hiver. Est froid cet enfer en toi.

Entretenus à perte de vue. Trop souvent dans le chaos. En désespérance si souvent.  Pleurent les lacs de ses douceurs. D’être abandonnés comme des traitres. En eux battent les caprices itinérants. De tempérance et d’indépendance. Si différents et perfectibles aussi. En totale rupture avec ses déchirures.

Alors en corps à corps. Avec ses coups de bec. Cette lutte permanente en tête. Pour éradiquer l’amour. Éteindre l’envie d’étreindre. Et fuir pour exister. Elle bat des ailes. Au fond de son cachot. Bâti avec les pierres de ses calvaires aussi.

Il lui reste la signature tactile. De ses rêves à deux. Mirage ou extase d’un prochain amarrage. Sur le quai d’un port en eaux sures. Tendresse d’un moment de faiblesse. Et s’accorder le droit de pleurer. Oublier le masque de dureté. Faire sauter le corset de fer.

Pour se réchauffer au jour. Transfuge d’un passé sans refuge. Quand danse le temps. Sur l’arrête immature. Des frontières oubliées. Et dans l’eau glacée se laver. D’hier comme une meurtrière. En ayant éradiqué le mal rampant. Qui étouffait jusqu’à la folie.

Guerrière ou justicière. Sensible et faillible. Ruissellent sur elle. Mots et pleurs de trop. Maintenant en refermant. Le livre d’un passé douloureux. Et s’écrit un acte de contrariété. Avec son cœur devenu sec. Son projet pour s’évader de prison.

Elle est partie rebelle. Éternité impassible et fracturée. Lettres de sang sur un parchemin de salpêtre. Je me souviens de nos jeux. De nous deux. Puis du temps enfui. D’elle, je me rappelle. Ce sentiment puissant et vibrant. D’une errance en permanence. Libellule de mes crépuscules.

Lire la suite

Une reine sans palais

Publié le 8 Août 2018 | Aucun commentaire

romantisch, gothique, romantique, gotisch, rêve, fantastique, fantastisch, sombre, dunkel, traum, romántico, gótico, soñado, oscuro, fantástico, romantico, gotico, sognato, scuro, fantastico, porte, eau, pierres, , eau, see, mer, cimetière, croix, poème d’amour, lettre d’amour, roman gothique, poème romantique, lettre romantique, poème gothique, gothique et romantique, larme, église gothique, mélancolique, mélancolie, nuit, night, dark, sombre, memories, souvenirs, melancoly, soulages, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Soulages, noir, baudelaire, verlaine, rimbaud, friedrich, Friedrich, Nietsche, nietsche, noir, black, Maupassant, Mary Shelley, Lewis, Irving, Frankenstein, vampire, vampyre, château, castle

Sur les bords de Seine. Reine sans palais. Mystique, une croix en collier. Dérive programmée. Ténébreuse et capricieuse. Par un couchant d’été. Les mains dans les cheveux. Si seule, en ce soir malheureux. Solitude d’un temps imparfait. Dans le brouillard enveloppée. Habillée d’un voile. Sur une silhouette, éther vaporeux. Marque sombre sur une toile. Noire en contraste. Noire saisissante et tremblante. Fille d’impressionniste. Fastes nostalgiques ou romantiques ? Sur un air d’accordéoniste. Vestiges d’une romance. Ivresse d’un temps. Précipité et en transe. Comme hier, autrefois ou avant. Laissant un témoignage. Jeune ou sans âge. Sensation abyssale. D’un néant maximal. De dos sur une peinture. Marchant à faible allure. Je dissimule ton image. En traçant ton image.

Sur les bords de Seine. Reine sans palais. Une cane au pommeau d’or. Pour violer le sort. Fortement ou violemment. Et, briser l’écorce. De bambous féroces. Poussant avec force. Dans le jardin de nénuphars. Ce lieu où s’égare. Une ombre sur le visage. Soupir involontaire et amère. Addiction aux peuples des ombres. Sombres et lumineux. Sombres et valeureux. Vers des sommets attirés. Toi à leurs pieds. Un peintre t’ayant espérée. En présence éthérée. Sur une toile abimée. Promptement dessinée. Si souvent effacée. Tout le temps et maintenant. Transfuge d’un état las. Les yeux clos. Les mains dans le dos. Les sens en éveils. Anges beaux et sans pareil. Sur une toile de nuit. Tempétueuse et lumineuse. Ici aux étoiles volumineuses. Noires saisissantes et tremblantes. Je dissimule ton image. En traçant ton image.

Sur les bords de Seine. Reine sans palais. Héroïque ou misérable. Nu pied sur des graviers. Futur improbable. Les yeux mi-clos. Les cheveux dans le dos. Pleurant, hésitant, titubant. Tôt ou tard. Sortira du brouillard. Un rayon d’espoir. Comme une façon de croire. Aux couleurs d’un tableau. Où excelle l’indifférence en faisceaux. D’un soleil couchant. En myriade de reflets. D’une silhouette devenue fée. Belle dans le mystère. Aux multiples manières. D’être un hasard.  A l’heure éternelle. D’un temps hagard. Perpétuel avec des étincelles. Dans les yeux. D’un peintre amoureux. Silhouette imaginaire. Sortie de ses enfers. Je te parlerai de nos complicités. Avec des regards, des mots muets. En couleurs impures. Sur la toile d’une peinture. Avant de fuir derrière un mur. Dans le noir saisissant et tremblant. Je dissimule ton image. En traçant ton image.

Lire la suite

Le château de nos imaginations

Publié le 1 Août 2018 | Aucun commentaire

romantisch, gothique, romantique, gotisch, rêve, fantastique, fantastisch, sombre, dunkel, traum, romántico, gótico, soñado, oscuro, fantástico, romantico, gotico, sognato, scuro, fantastico, porte, eau, pierres, , eau, see, mer, cimetière, croix, poème d’amour, lettre d’amour, roman gothique, poème romantique, lettre romantique, poème gothique, gothique et romantique, larme, église gothique, mélancolique, mélancolie, nuit, night, dark, sombre, memories, souvenirs, melancoly, soulages, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Soulages, noir, baudelaire, verlaine, rimbaud, friedrich, Friedrich, Nietsche, nietsche, noir, black, Maupassant, Mary Shelley, Lewis, Irving, Frankenstein, vampire, vampyre, château, castle, Mozart, mozart, diable, diabolique, Victor Hugo, fantôme, Fantôme, fantome, fantômes, Mont-Saint-Michel, mont saint michel, tombe, grave, doll, poupée, cathédrale, vitraux, vitrail, plage, seaside, beach, Verlaine, Friedrich, Appolinaire, Rimbaud

Tout en parlant à nos vieillesses arrivées. Tout en fleurissant nos rêves embaumés. Dans une faiblesse passagère et assumée. Je vole les mots d’un poème tressé avec des blés. Dans la lueur d’un matin saturé. J’imagine les reflets d’une nuit entrebâillée. Dans la pénombre d’un soir délavé. Il y aura cette plénitude du silence. Une absence se diffusant en essence. Sur le violon ivre de notes désaccordées. Te souviens-tu dans le miroir ? Du crépuscule de notre histoire. Un château, une tombe, un sarcophage. Un peu maudit, un peu otage.

Pendant que subsistent des mots et des images. Que l’on ne peut plus dire. Que l’on ne peut plus voir. Musique héroïque et fantastique. En nous qui déambule comme un espoir. Parmi les labyrinthes féériques. De nos dérives langoureuses et paresseuses. Je les caresse en animal de mystère. Aux crocs vaporeux et amoureux. Je lèche des larmes de sang. En moi brûlant comme le fer. De nos anneaux aux doigts portés. Talismans de nos mauvaises pensées. J’en redoute leurs morsures. Ma foi en toi qui dure.

Ainsi et maintenant aux matins calmes de nos paradis. Subsistent un rêve, une vision parfois rien. Et toujours ce besoin qui nous retient. Romantiques et nostalgiques ? À la frontière de la panique. Comme un bienfait imparfait. J’en cultive l’acide sur nos plaies. Cicatrices ou décorations pour la postérité ? Dans la tourmente de nos ouragans affrontés. Je parle et j’oublie l’essentiel. Ce poème, ce luxe bohème, immatériel. Écrit à l’encre de nos vies. Dans la signification d’une profonde envie.

Nous déclinerons tant d’invitations. En nous retirant au cœur d’un donjon. Dans le château de nos imaginations. Décorant ses murs avec des pierres brutes. On chassera le temps. Avec des arcs de suffisance.  Hurlant comme des brutes. Dans la totale dépendance. D’effusions intempestives et clandestines. Cette saveur comme un coulis de mandarines. Sur ton corps, sur mes lèvres. Et cette folie, cette ivresse transie. En testament de nos batailles de survie. Sur le parchemin dérisoire de notre histoire.

Alors parlons de nos secrets. A mots discrets. Sans nous chamailler. Pour ne rien avouer. Dans ce château subsistent des portes dérobées. Des endroits pour ne pas se retrouver. Je veux te rechercher, te courir après.  Je sais que tu refuseras d’être capturée. Avec des mots ou un regard et. Lorsque tu deviendras diffuse, obscure, oubliée. Je t’écrirai des lettres posthumes pour ce jour irradiée. Où nous saurons nous réconcilier.  Tout en parlant à nos vieillesses arrivées. Tout en fleurissant nos rêves embaumés. Dans une faiblesse passagère et assumée.

 

 

 

 

 

Lire la suite

This site is protected by wp-copyrightpro.com

This function has been disabled for Gothique-et-Romantique.