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gothique et romantique

Posts made in juillet, 2018

Ce jour qui bâille

Publié le 25 Juil 2018 | Aucun commentaire

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Avant que le soleil ne s’en aille. Que ne s’éteignent les ors de paille. Que la pénombre ne nous assaille. Et que nous pénétrions dans la grisaille.  J’en appelle à nos spectres qui ripaillent. En tenaille entre l’esprit et la mélancolie. D’aubes inaltérables et affadies. En ce lieu de profonde entaille. Creuset d’un torrent qui s’écaille. Sur les parois de nos murailles. J’attends d’eux le terme de nos batailles. Dans un pardon qui nous aille. Et que plus personne ne ferraille. Et, que plus personne ne tressaille. Sur les terres arides de nos rocailles. Pour qu’à jamais s’arrête la mitraille.

Et dans ce jour qui bâille. J’en appelle à nos spectres qui ripaillent. En tenaille entre l’esprit et la mélancolie. D’aubes inaltérables et affadies Là-bas englués dans la mouscaille. Les pieds et l’âme qui trainaillent. Hantant le présent en composant leur harpaille. De cabossés, de perce-murailles. Portant pistolets, tirant grenaille. Pour effrayer et avoir mangeaille. Nobles et avilis par leurs cris qui braillent. Comme une troupe de bleusailles. Ou un récif de canailles.

Nous, les attirant comme des blanchailles. J’en appelle à nos spectres qui ripaillent. En tenaille entre l’esprit et la mélancolie. D’aubes inaltérables et affadies. Ondulant dans les entraves de ferrailles. Ces liens de l’esprit qui forgent nos failles. Et offrent à nos terreurs ses victuailles. L’heure est venue d’un temps qui taille. Dans le maquis de nos broussailles. Et que dans la pénombre de nos retrouvailles. S’arrête cette litanie qui rouscaille. De nos confessions qui piaillent. Comme le murmure de cette valetaille. Que nos spectres nomment leurs ouailles.

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Le soleil s’endormant

Publié le 19 Juil 2018 | Aucun commentaire

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Quelque part. Plus loin, là-bas dans le lointain. Cette ombre qui prend le temps de s’habiller. De noir, de dentelles, d’oripeaux. Je pourrais lui ressembler. Si les lacs de mes nuits reflétaient son infini. Ils seraient bordés de fleurs, de coquelicots. Rouges comme le soir d’un soleil s’endormant. Je dessinerais des arabesques sur les ailes bleutées. De couchants aux soleils endormis. Alors que se lèverait le requiem d’un déclin programmé. Je parlerais d’hier comme s’il était présent et si. Dans la mélancolie d’un crépuscule momifié. Deux êtres sur une plage le regardaient. Nous pourrions être trois aussi.

Notre immobilité deviendrait fatalité. Si mes instants ne se vivaient pas en s’enfuyant. Sèves de lumière face au jour. Toujours nostalgique de cet instant se figeant. Flirtant avec la toile que ce voile. Noir, opaque et mystérieux, nomme langoureux. Je ressentirais l’accélération de mon affaiblissement. Frappant l’engourdissement de mes sens. A l’éveil de cette vraisemblance. J’esquisserais le frémissement d’un écarquillement. Une pulsation devant le soleil rougeoyant. Et, si nous devenions immortels en cet instant. Dans le simple émerveillement et si. J’attendais plus, un paradis ?

Je repousserais à plus tard le saisissement. Le frissonnement de vaciller et d’attendre. La peur de demain, la nostalgie d’hier, frémir d’entreprendre. Je pourrais devenir enfant de la pénombre. Glisser entre les montagnes sombres. Me délecter de cette infusion lente du temps. Alors, j’en deviendrais amoureux frénétiquement. A en crier, à en pleurer. Sans me retenir, sans faiblir. Sacralisant ces forces se libérant. Et, vers le soleil couchant je m’en irais. Aspiré, happé. Quelque part. Plus loin, là-bas dans le lointain.

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Romantique

Publié le 14 Juil 2018 | Aucun commentaire

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Dès lors plus vite et plus fort. Dans le tournoiement incessant. Du tumulte de nos vies éparses. J’allumerai le brasier incandescent. De nos rires et de nos farces. En écrivant le testament hystérique. De notre néant mélancolique. Sur un parchemin de tempêtes. Saisissant la plume d’un matin de fête. En donnant la lecture à des hirondelles. Elles ressentiront l’intense frisson. Volcanique de nos sursauts. Intimes projetés vers l’horizon. Nous, seuls sur les flots. Provocateurs en passé mineur. Sans autre bagage que des parcelles de bonheur. Les pieds mouillés par la marée. En tricotant le présent.  Il nous restera la possibilité de jurer. Fidélité à ce sentiment d’immobilité. Cette ferveur enflammée. Obsession immaculée. De rêver pour oublier. En donnant le droit à l’instant figé. De s’envoler et de tournoyer. Pour d’un dernier regard se dérober.

Nous laissant ce vide de rien. Le crépusculaire d’un monde imaginaire.  Où je sais les pénombres gagnantes. Les matins fragiles et vains. Avec leurs couleurs pâles et violentes. Nous irons au bord de la mer marcher. Confiant à ses ondes naissantes. Le message d’une mélancolie apaisée. En nous souvenant des teintes orangées. D’un soir d’été sur la Baltique. Féérique il s’en était allé. Nous, dans le désir d’en retarder le départ. Seuls face à la langueur du hasard. Il nous reste la trace de cette fatalité. Un compromis soumis et incisif. Écarlate aux couleurs de sang. D’un temps chaque jour répétitif. Nous le savons prochain et naissant. On l’espère et on l’attend. Parmi les odeurs d’une brume voilée. Dans la vigueur d’une incertitude rampante. Il apparaîtra entre les ombres calcinées. Se répandra dans une tristesse éblouie. Puis s’effacera dans la paresse de notre nostalgie.

Et les lames des souvenirs. Se feront larmes de revenir. Demain dans le clapotis infini. Où l’infernal est viscéral. Le furieux impérieux. Alors que du présent versatile. Infuse l’espoir fatal. D’un bonheur immobile. Silhouettes solitaires sur la toile. D’un tableau de Friedrich le romantique. Voguant sur les vagues de la Baltique. Le voile d’un soleil capricieux. Main dans la main nous deux. Vers un quelconque avenir. Dans le silence de notre temps. Où les repères sont murmures. S’assoupir puis briser le mur. Chassant des montagnes glacées. Les terreurs de nos peurs immuables. Ces spectres tristes et désargentés. Hantés de leurs dérives impalpables. Et nous irons en conjurer le sort. En puisant dans la sève de notre corps. L’aube gracieuse d’espérances voluptueuses.

 

 

 

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L’orage pétrole

Publié le 4 Juil 2018 | Aucun commentaire

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Un train de nuit dans un champ de tournesols. Jaune et pluie sous l’orage pétrole. Sur nos visages noirs et nostalgiques. Le charbon d’haleurs féériques. D’un jardin de tungstène où nous irons divaguer. Puis nous poser sur des bancs d’acier. Après avoir volé à des pivoines délicates. Des senteurs importées par une frégate. J’en ressens leurs vapeurs et leurs odeurs. Ce miel sur mes lèvres ; sur mes doigts cette moiteur. Stérile et incongrue que mes rêves fabriquent. Je tracerai des écailles dans le ciel. Et nous foulerons cette mosaïque. Dans la chaleur torride de nos langueurs insipides. Fluides et conquérantes parmi les vagues et la brume. Découvrant d’autres mondes que l’écho exhume. Avant de les comparer aux tubercules. De nos soleils souterrains. Là où s’ébattent les funambules. De nos projets sans lendemain.

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