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gothique et romantique

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Les instants fragiles

Publié le 22 Jan 2019 | Aucun commentaire

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J’aime les glaces de nos incertitudes. La  gestuelle de ces intenses platitudes. Les corps pendus comme ça  par des fils. Se collant au-dessus du vide. Dans une apesanteur stérile. Écoutant les plaintes insubmersibles. De nos passagers du vent. Observant avides nos yeux impassibles. Comme si nous étions des insensibles. Je pense à leurs émotions passagères. Clandestines ou en fragments intemporels. Toutes éparpillées et fières. Esclaves d’une loi qui ensorcelle. Moi fou de toi. Trop et tout à la fois. Plus fort que ces ouragans, balayant les hasards du destin. Fou passionnément avec excès. Ce tsunami recouvrant le chemin. Violemment et sans pitié. Dans la cacophonie de nos apostrophes. Parfois vulgaires et obsessionnelles. Toujours tendres et fusionnelles. Catastrophes sculptant notre humanité. Aux bras, aux jambes démembrés. Allant l’hiver en traînant des pieds. Dans la volonté d’une routine assumée.

En plein vent, en pleine campagne. Nos faiblesses, ces viles compagnes. Veillent en rapaces patientes. Sur nos dérives et nos fientes. Toutes compromises, elles sont soumises. Et font de cette croix une foi. En des jours brillants et meilleurs. Quand s’endormiront leurs rancœurs. Au bord d’un lac ou dans une prairie. Si le néant accepte d’être le ferment. De matins calmes où s’envoleront les colibris. J’aime cette idée comme béquille à nos infirmités. Pour avancer et ne plus stagner. Dans la vase de sombres marais. Je parle à nos absences ravageuses. Ces instances inutiles et impérieuses. Se faufilant parmi le vent et le temps. En fabriquant l’ossuaire de nos corps s’érodant. Je sens venir les instants fragiles. Cette impuissance d’avenirs inutiles. Quand tout sera bien trop tard. Face à ces falaises bloquant le regard.

L’étrange sensation d’une réflexion de nos profondeurs. Là où sont enterrées les inflexions de nos humeurs. Un paradis de fer et de pierres. Où les fleurs naissent noires. Pendant que l’innocence est la valeur cardinale. D’un univers où le soleil se lève le soir. Dramatiquement à côté d’une boîte en carton. Où s’empilent des photos romantiquement. Dans l’oubli d’une lente dépigmentation. Je veux plaider en faveur de cette destruction. Pour savoir si la nostalgie me retiendra par les pieds. Avant de faire l’acte de tout sacrifier. Banalement, tristement ou en aspirant. L’air d’un renouveau quand tout sera beau. Inutile et superficiel. Cherchant dans une ritournelle. La strophe coupable d’éliminer. L’excessif diabolisant le présent.

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Ténèbres

Publié le 14 Jan 2019 | Aucun commentaire

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Elles sont une part de moi familière. Ne me sont pas étrangères. J’ai des ténèbres une impression particulière. Elles composent ce toit ombragé. Sous lequel je vais au calme m’allonger. J’ai des ténèbres cette sensation téméraire. Qu’elles colorient mes aurores crépusculaires. Ornant ce néant protecteur. Où se coagulent mes terreurs. Moi, enfant des vents de mélancolie. Consumant l’instant en banalisant. Ce qui est pour des crachins de nostalgie. Se fixant aux ailes des moulins à vent.

Mes ténèbres errent aussi loin. Que cet ailleurs qui se morfond chaque matin. En s’accouplant avec de mauvaises idées. Je les ai aimées puis les ai trompées. Avec un ciel blanc et brumeux. Se levant derrière un bois soyeux. Dans la rosée d’un ciel d’été. Fumant le calumet de la paix. Avec mes cauchemars éberlués par tant de témérité. Irrévérencieux, je me suis moqué d’eux. Sans remord jouant avec leur vie, avec leurs torts. Comme si j’étais viril et fort.

Je vois mes ténèbres comme des alliées. A forte variation de tristesse et d’humanité. Je prends les deux sans faire d’envieux. Ecoutant les grelots du vent en son stéréophonique. Un concerto en tremblements majeurs. Sous un chapeau à plus-value esthétique. Me protégeant de toutes ces frayeurs. Mes souffrances, mes complaintes, mes astreintes. Je broie ce noir comme des grains de café. Ma perversité me pousse à m’en délecter. Au bord de l’écœurement presque empoisonné.

Mes ténèbres fécondent les silences. Qui enterrent l’usage de la parole. Ressuscitent ce besoin d’isolement. En offense aux témoignages de morale. Si présents lorsque je suis absent. La nuit me baignant dans des océans de mélancolie. Sur une île déserte où les coquillages ont fui la plage. Et les nénuphars se prennent pour des martin-pêcheurs. Cousins de diables à plumes farceurs. Flottant dépenaillés sur des liquides alcalins.

Je sais les ténèbres profondes et obscures. Des lieux où sur le lierre poussent des mures. Devant l’éclat de chandelles éprouvées. Face à une assistance de chauve-souris, transies. Tétanisées à l’idée de voir le jour se lever. Hurlant dans le chaos envahissant. Une haine à peine maîtrisée. Ce requiem potelé de notes évaporées. Un raffinement sans précédent. Avec des spectres s’habillant en XXL. Et des sorcières osant des manières de demoiselles.

 

 

 

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Au couchant s’endormant

Publié le 7 Jan 2019 | Aucun commentaire

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Au couchant s’endormant. Charme l’image qui se morfond. Pareille aux soubresauts envoutants. D’une espérance pour de bon. Marnent les diables d’hier. Vers des contrées de pierres. A l’intérieur de mines sombres. Aux murs d’argent et de sang. Dans le suintement de la pénombre. Se dresse l’âme fière d’une rancœur passagère. Alors que s’évadent des enfants. Parmi les rêves familiers. D’un conte doux et coloré. A l’écart d’îlots glacés. Où tracent des ours carnassiers. Je me prends à imaginer. Un univers aux multiples lunes. Dansant derrière des dunes.

Au couchant s’endormant. Un espace bref dans le temps. Comme une ondulation. Imperceptible dont l’inflexion. Fugace et imprévisible. Est égérie d’une vague titanesque. S’échappant de terres mauresques. Apportant l’embrun et le chaud. D’une caresse sur la peau. Dans une présence diffuse et confuse. Marquant prématurément cet instant. Avant que ne vienne l’endormissement. Lorsque l’envol vers d’autres terres. Deviendra fraction de temps. Heurtant sur la pierre. Le minerai sensible. De promesses faillibles. Dans une prairie ou ailleurs. Et que s’engourdiront les peurs.

Au couchant s’endormant. Dans le rêve immaculé. De prairies enneigées. Une image de carte postale. Sur un mur vieillissant. Se recroquevillant en position fœtale. Comme celle d’un passé oublié. Une valse à petits pas tournoyant. Devant un kiosque sans musicien. Une nuit narguant l’infini. J’entends le néant et ses cris. Ventilés par tant d’insomnies. Côte à côte dans une révolution sans souci. Nous immortels et mauvais génies. Venant hanter le vent. Et ses corridors dans le désaccord. De violons orphelins d’un petit matin. Où nos corps se mélangeront à l’invisible. Dans une pause impassible.

Au couchant s’endormant. Je côtoie l’inaccessible. Comme un besoin intangible. Je parle seul et fais de ce temps. Une pierre volcanique. Embrasant l’intemporalité. Quand s’affiche l’ironique. De nos dynamiques. J’ai dans la main ce talisman. Qui reflète le temps. A venir avant de s’endormir. Je chéris cette léthargie. Filtre aux mailles érodées. D’avoir trop partagé. Les images rougeoyantes. De couchants s’endormant. Cette heure d’une volupté permanente. Sur la banquise ou bien ailleurs. Dans le chaud ou le froid. Dans la paix ou la frayeur. Surement sans reine ni roi. Au couchant s’endormant.

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Les visions crépusculaires

Publié le 31 Déc 2018 | Aucun commentaire

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Il me reste d’hier et de ses instants s’endormant. Le tutoiement d’une violence quotidienne. Plus légère qu’un sentiment. Plus frêle qu’un frétillement. Vaine est ma lutte repoussant l’errance. De leurs murmures chantant. J’entends vagabondant parmi les fleurs de printemps. L’alliance de ces noms sans apostrophes. L’ambiance de ces lendemains de catastrophes. Aussi je m’éprends du virevoltant. Dans le souffle d’un temps bruissant. J’ai la faiblesse passagère. De m’imbiber de visions crépusculaires. Faites de petits bourdonnements. Allant caracolant dans le firmament. Empruntant à la mémoire s’endormant. Les visions hérétiques. De nos amours hystériques.

J’ai sur le corps l’humidité. Des jours de pluie recouvrant notre ennui. Fatalité comme il en fut si souvent. Devant une vitre barbouillée. D’un vague à l’âme et à l’humeur sans âme. Abandonnant aux fantômes ou à d’autres. Le droit d’écrire sur nous et notre néant. En colportant cette histoire comme de bons apôtres. Ce sera le récit d’un bruissement. Que nous ne pourrons pas nier. En inflexion à tant de frustrations. Comme une profonde injure à la fatalité. Qui nous refuse un visa pour l’immortalité. Mais pour quoi faire ? J’hésite et je me perds. Dans des déserts d’immoralité, lourd est mon fardeau. Sans morale, posé au fond d’une cathédrale. Mon hérésie gravée sur des vitraux.

Comment parler de pardon ? En niant violemment la réalité. Par faiblesse ou par concession. J’irai dans le réel vagabonder. Chercher les codes d’une évasion. D’ici afin de choisir entre hier et aujourd’hui. En nécessiteux pour donner un sens. Aux frémissements de l’onde sur l’eau. Aux essences du vent sur la peau. Je ne me souviens plus du chaud ni du froid. De toutes ces choses simples et complexes à la fois. De ces détails qui conduisent à se perdre. Banalisant l’instant pour le fuyant. D’un meilleur aux ailes translucides. J’ai épousé le néant d’un dieu du vide. Sans rien à gagner et peut-être tout à perdre ?

 

 

 

 

 

 

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Étoiles

Publié le 26 Déc 2018 | Aucun commentaire

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Je pourrais pardonner aux âmes impécunieuses. Leur absence de raison, l’abondance sans façon. De leurs caprices fades, de ces cicatrices sur leur face. Comme cette immortalité fallacieuse. D’un temps où s’effacent les traces. De nos pas et ces mots bas. Susurrés pour ne pas être écoutés. Tous ces regards noués, nos mains attachées. Mais jamais ô grand jamais.

Je ne veux recycler les souvenirs du passé. En tas de sable offerts aux ouragans. A toutes ces tempêtes qui soufflent au-dessus de nos têtes. Emportant la première image de ton regard. Souviens-toi, dans la lumière orangée il se faisait tard. Elle enveloppait nos étoiles. Comme d’immenses voiles. Mais jamais ô grand jamais.

Je ne pourrais décliner l’invitation de revoir. Cet instant magique d’un soir. Ces éclairs dans la nuit noire. Ces étincelles en pluie sur le trottoir. Tombant de si haut sur nos épaules. En fracassant le dernier instant de chaos. Avec la tendresse d’une chatte qui miaule. Doucement emporté par un regard de macho. Mais jamais ô grand jamais.

Je ne peux refuser à l’inconnu. Le velours d’un silence impromptu. Ce lieu où nous allions marcher. En se laissant enfermer. Dans le cercle d’une attirance complice. Nous l’appelions avidement. De cette force dévastatrice. Alors que s’étirait la mélodie de nos accords. Mais jamais ô grand jamais.

Je ne pourrais laisser l’insuffisance rance. De l’habitude devenir la coutume. D’une routine nous poussant dans la brume. L’infernal abandon de vertiges sans pardon. Où se cachent ces fissures que j’abjure. Cette tendresse verticale comme une épée. Plongeant dans nos cœurs abandonnés. Mais jamais ô grand jamais.

Je ne peux renier ce qui a été. Mieux qu’une fatalité cette unique vérité. La muraille construite autour de ce verbe aimer. Avec nos mains, notre sang. Violemment, renforçant notre fidélité. Nous morceaux agglomérés dans cette volonté. De protéger ce bien sacré. Fait pour résister aux contrariétés. Mais jamais ô grand jamais.

Je ne pourrais assécher contre les murs. Les larmes de nos douleurs immatures. Le feu de ces volcans cadenassés. Quand l’absence outrepasse ses droits. Fabrique ce manque immodéré et érodé. Cet océan de rouille où je tremble de froid. Seul face à la tombe du vide. Ce vertige glacial et acide. Mais jamais ô grand jamais.

Je ne veux m’endormir au soleil. Sans regretter les ombres fraîches. Des cerisiers et le vol des abeilles. Ta peau au goût de pêche. Fruit de nos amours fusionnels. Dans l’anarchie de nos valeurs institutionnelles. Cette décadence d’une fièvre sans pitié. Avec l’addiction de nos âmes irradiées. A jamais ô grand jamais.

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