Tandis que le bruit de nos émois s’ébruitait
Et que les cieux enflammés brillaient d’éternité
J’ai vu s’éteindre la flamme de notre réalité
Assailli par l’idée vulgaire de parler de t’aimer
Comme une onde bleutée dans un océan apeuré
Où les mouettes volent en bandes agglomérées
Lorsque les vagues narguent d’un panache nacré
Les ombres de nos deux corps aux âmes enlacées
Versatiles sont les tremblement funestes du passé
Ils portent en eux les failles de nos cris tétanisés
Ces réminiscences enfantines de note immaturité
Quand j’ai eu l’idée vulgaire de parler de t’aimer
Lire la suiteEn abondance parmi nos nuits de transe
En pertinence dans les recoins de nos silences
S’évapore l’ombre disloquée de nos souffrances
Danse petite âme dont j’ai enfanté la dépendance
Tu es là inerte au terme de notre romance
Lire la suiteTu es mon amie irascible aux certitudes décrépies
Tu parles fatalité comme je lierai Racine sur un parvis
Tous les cieux sont verticaux à l’aplomb d’un abîme
Ils sont le gouffre où lentement je m’abîme
Je mords dans l’irréel par nécessité, pour exister
Mes frimas sont transgénérationnels par complicité
Où vivent les loups quand ils partent en goguette ?
Portent-ils encore aux lèvres les sangs d’un soir de fête ?
J’ai la transhumance frileuse, une dépendance capiteuse
Aux parfums de nos pénombres cauchemardesques
Mes rêves portent des griffes, s’accrochent à tes fresques
Caricatures de mes extrêmes et de mes frimas
Dans le brouhaha du cheminement de mes pas
Lire la suiteMa mélancolie s’irradie au frontispice fédérateur
D’un ciel méticuleux zébré de bleues et de peurs
Qui s’exfiltrent entre mes doigts comme autrefois
Pourquoi les forêts giboyeuses sont-elles celles des rois ?
Oh toi ma loi, déesse endiablée, cardinale de mes bassesses
J’ai ces vertiges d’inattention, béquilles à mes faiblesses
Qui s’habillent des oripeaux de mes infirmités
Alors que s’évadent mes empreintes venues du passé
Je tremble, je m’assoupis, j’erre parmi cette nostalgie
Je gambade immature devant la nuit, ce soleil ébloui
Noir, absent, il est sans contrefaçon
Réside dans la poche de l’épouvantail sans raison
S’ébat dans le brouhaha du cheminement de mes pas
Lire la suiteTandis que nos corps à cris et à mort
Se répandaient en conjectures contre le sort
Et que tremblaient les lames s’affûtant
Sous la pierre d’un acier mordant
Tanguait le radeau immatériel
De nos passés corrompus et artificiels
Je goûtais encore sur la langue ce venin extasié
Celui que j’ai trop bu au point de l’aimer
Dis-moi où grandissent les lamas et les pumas ?
Que je puisse m’étendre là
A regarder le firmament se fendre, se nouer
Alors que s’illumineront les catacombes orangées
Dans le brouhaha du cheminement de nos pas
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