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gothique et romantique

Bienvenue

Aux limites d’une fin

Publié le 26 Fév 2025 | Aucun commentaire

Partir en étant nu

Face au miroir têtu

D’un rêve qui fut

J’explore ce temps

Le moment d’un instant

Impalpable et confus

Où se cache l’absolu ?

Ce détail infinitésimal

Au caprice animal

Ma rancune, mes lacunes

Qui se fondent sur la lune

Ses grands lacs de pierres

Son infini sans cimetière

Aucun lieu pour pleurer

Que le droit de s’apitoyer

Pour un nouveau départ

Sur le quai d’une gare

Un soir ou un matin

Aux limites d’une fin ?

Partir en étant nu

Face au miroir têtu

D’un rêve qui fut

J’entends son écho

Loin, tout là-haut

Sans parvenir à lui répondre

Alors que nos âmes se mettent à fondre

Par solitude dans l’absence

D’un temps sans consistance

L’ennui et ses abîmes

Qui nous use, nous abîmes

J’entends ses clapotements

Certains disent ses rugissements

Je les sais intuitifs

Je les ressens excessifs

Ils bénissent mes fantômes

En se réunissant sous le dôme

De nos panthéons falots

Nos vestiges immémoriaux

Pour un nouveau départ

Sur le quai d’une gare

Un soir ou un matin

Aux limites d’une fin ?

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Le crépuscule arrivant

Publié le 5 Fév 2025 | Aucun commentaire

Un éblouissement

Une variation sur le firmament

L’éruption d’un volcan

Le crépuscule arrivant

Un essoufflement

Un éparpillement

Des papillons s’envolant

Au dernier instant

La peur les prenant

Leur tremblement

Notre rapprochement

En sentant, en voyant

Et en respirant

L’air se raréfiant

J’entends

Nos cœurs s’affolant

Devant

La lave s’écoulant

Des flancs du volcan

Se répandant en brûlant

Sur un sol s’asséchant

Où iront nos murmures lénifiants

S’embrasant au couchant

Sur l’oreiller d’un soleil s’endormant ?

Je ressens

Nos illusions s’abîmant

Nos erreurs caricaturant

Un présent

Le notre, tout juste larmoyant

Il est là, balbutiant

Dépendant de l’hystérie du volcan

Ce cratère versatile explosant

Comme un vertige traumatisant

Le sel de nos êtres sans repère

Notre terre n’est qu’imaginaire

Un éblouissement

Une variation sur le firmament

Comme l’éruption d’un volcan

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Je frémis, je me blottis

Publié le 23 Jan 2025 | Aucun commentaire

Il y a au pied du vieil arbre

Les larmes de nos amours meurtris

Ces courants durs comme du marbre

Parcourant le sol flétri

Là où nous allions piétiner

Le blé de nos pas aimants

Ce temps où tout n’était qu’été

Ne savant pas que viendra le vent

Puis les pleurs et les rancœurs

Dans les glaces d’un paradis qui se meurt

Je frémis, je me blottis

Dans l’invisible immobile

Qui pend au bout de ce fil

Mes doigts l’effleurent

Ils parlent à mon cœur

D’hier, d’autrefois

Lorsque toi et moi

Nous étions de marbre

Et tendres au pied du vieil arbre

Je sais, oui je sais, que c’est abstrait

De sculpter les remords avec le passé

Il s’est perdu

Nous laissant nus

Je frémis, je me blottis

Dans cette paralysie

Qui me porte, m’emporte

J’en ai entrouvert la porte

Pour faire semblant

Pour rappeler le vent

C’est stupide, nous avions essayé

Sans parvenir à se réapprivoiser

Un combat perdu

Une lutte sans vue

Il me reste des confettis

Des riens sans vie

Je frémis, je me blottis…

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Le mensonge du vent

Publié le 9 Jan 2025 | Aucun commentaire

L’oubli, toujours, l’oubli

Comme une fatalité

Comme une envie

Un dernier rien d’humanité

J’entends le bruit des cloches

Pour qui sonne le glas ?

Pour des êtres beaux ou moches ?

Tout cela à petits pas

Tremble le sort funeste

De nos tendresses modestes

Ce calice d’impuretés

Que l’on boit à gorgées

L’oubli, toujours, l’oubli

Comme une fatalité

Comme une envie

Un dernier zeste d’humanité

J’ai ce froid qui m’environne

Le cri d’une peur qui résonne

Où s’évapore l’eau amère

Dans des puits de misère ?

Mes déserts sont remplis de nuits

D’ombres de mélancolie et d’ennui

Leurs corps s’habillent du magma

D’un avenir noir et ingrat

L’oubli, toujours, l’oubli

Comme une fatalité

Comme une envie

Un dernier rien d’humanité

Derrière les sommets bleutés

Se propagent les failles de l’abîme

A nos pieds inexpérimentés

Le vide et beaucoup de frime

Je te parle de ce destin

Au milieu de notre festin

Par cruauté, par malice

Ainsi se forment les cicatrices

L’oubli, toujours, l’oubli

Comme une fatalité

Comme une envie

Un dernier zeste d’humanité

Depuis le haut du toboggan

Avant d’entamer le mouvement

De glisser, de s’abandonner

Dans la lente perversité

De croire à une fin heureuse

Téméraire et merveilleuse

Sur la pierre et le roc

J’en ai entendu le choc

L’oubli, toujours, l’oubli

Comme une fatalité

Comme une envie

Un dernier rien d’humanité

Nous irons faucher les blés

Ramasser les pissenlits fanés

Préparer nos mets sur un brasier

Flamboyant au milieu d’un champ

O vent tempétueux et charmant

Tu me tends des bras envoûtants

Je ressens tes appels, tes tourments

Toi impalpable et infidèle, tu me mens

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Il n’y a pas lieu

Publié le 3 Jan 2025 | Aucun commentaire

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

D’attendre la nuit

Ses nuages de pluie

L’eau qui ruisselle

Pleure,s’amoncelle

Eau sublime

Notre abîme

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

Nos corps fiévreux

Nos rêves tempétueux

Où irons nous

Sur le tableau fou ?

Ses couleurs, ses peurs

Nous ivres de bonheur

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

Face à l’inaccessible

Ce fragile impossible

Ses spasmes, son cœur

Sont une suite de fadeurs

Excessive fut sa rime

Imaginaire sera son estime

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

Devant le tableau noir

Ses mots sans espoir

Qui ne portent rien

Juste le début de la fin

Surestimée et inassouvie

Où s’arrêtera notre vie ?

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

Quand tu t’assoupis

Presque groggy

Un zeste de faiblesse

Un acte de diablesse

Poétesse divine

Notre héroïne

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

Face au vent

Il reste le temps

Pour dessiner

Un avenir tracé

Son corps exceptionnel

Ses humeurs irréelles

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

Même demain

Quand prendra fin

La cadence du silence

Son aisance, sa dépendance

Fertile à l’imaginaire

Je vogue sur la mer

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

Je vogue sur la mer

Il n’y a pas lieu

De fermer les yeux

Je vogue sur la mer

Si loin de la terre

Je vogue sur la mer

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