English Version
gothique et romantique

Blog

Goutte à goutte

Publié le 19 Sep 2015 | Aucun commentaire

romantisch, gothique, romantique, gotisch, rêve, fantastique, fantastisch, sombre, dunkel, traum, romántico, gótico, soñado, oscuro, fantástico, romantico, gotico, sognato, scuro, fantastico, porte, eau, pierres, , eau, see, mer, cimetière, croix, poème d’amour, lettre d’amour, roman gothique, poème romantique, lettre romantique, poème gothique, gothique et romantique, larme, église gothique, mélancolique, mélancolie, nuit, night, dark, sombre, memories, souvenirs, melancoly, soulages, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Soulages, noir, baudelaire, verlaine, rimbaud, friedrich, Friedrich, Nietsche, nietsche, noir, black, Maupassant, Mary Shelley, Lewis, Irving, Frankenstein, vampire, vampyre, château, castle, Mozart, mozart

Goutte à goutte. Suinte la mélancolie. D’un temps pourri. Le vent, la pluie. Sur tes joues rougies. Pas à pas. Traînant les pieds. Vers une quelconque destinée. Les mains écorchées. Sur des rosiers fanés. A la fin de l’été. Il ne reste rien. Qu’un jour sans fin. L’ennui. Un bout de nostalgie. Sans regret. La fatalité. Goutte à goutte. Le ciel qui gronde. Ta haine au bout d’une fronde. Jetant la pierre. Cassant le mystère. De ta vie entière. L’immortalité. Concédée. Sans l’avoir demandée. L’immensité de ta solitude. Un style, une attitude. Errant dans les villes et les champs. Revenir et aller. Sans jamais s’arrêter. Ainsi s’en va. Toi là-bas. Fantôme malheureux. Amoureux. D’un passé oublié. Aux yeux émerveillés. Langoureux et bleus. Il ne te reste que ça. Un souvenir aux teintes sépias. Affadi et vieilli. Une tombe décatie. Des roses avachies. Aux épines ayant écorchées. Ta paume, tes doigts. Ton sang coagulé. Ne pourra la réveiller. Revenir et répéter. L’unique loi. Penser à elle, à toi. Goutte à goutte. Tu crois à l’infini. Assis sur un banc. A écouter le vent. L’entendre murmurer. Les phrases d’autrefois. Atténuant ton désarroi. Encore une fois. Demain se répètera la mélancolie. D’un temps pourri. Le vent, la pluie. Sur tes joues rougies. Pas à pas. Traînant les pieds. Vers une quelconque destinée. Ainsi va ta vie. Fantôme malheureux. Resté amoureux. D’un passé oublié. Aux yeux émerveillés. Langoureux et bleus.

Lire la suite

Peut-être, comment ?

Publié le 15 Sep 2015 | Aucun commentaire

romantisch, gothique, romantique, gotisch, rêve, fantastique, fantastisch, sombre, dunkel, traum, romántico, gótico, soñado, oscuro, fantástico, romantico, gotico, sognato, scuro, fantastico, porte, eau, pierres, , eau, see, mer, cimetière, croix, poème d’amour, lettre d’amour, roman gothique, poème romantique, lettre romantique, poème gothique, gothique et romantique, larme, église gothique, mélancolique, mélancolie, nuit, night, dark, sombre, memories, souvenirs, melancoly, soulages, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Soulages, noir, baudelaire, verlaine, rimbaud, friedrich, Friedrich, Nietsche, nietsche, noir, black, Maupassant, Mary Shelley, Lewis, Irving, Frankenstein, vampire, vampyre, château, castle, Mozart, mozart

Peut-être, comment ? Savoir, je ne sais plus. Le goût, l’odeur de ces matins mutins. Ce passé oublié. Bu. Avec toi infiniment. Nos soirs, maintenant, je n’en peux plus. Nous, notre peur du lendemain. Toujours, tout le temps. La langueur de nos rancœurs. En fils étirés sur notre tombe. Les araignées salivant. Sur les insectes qui tombent. Dans la toile s’engluant. Complices de ces sacrifices. Lassitude de nos turpitudes. Flottant entre deux eaux. Le vrai, le faux. Sans savoir, ni croire. Qu’il existe une sortie, un espoir. Notre caveau brisant ses sceaux.  Nous deux à l’air libre. Pour voir. Le squelette d’un rêve. Sur un fil en équilibre. Balayé par le vent. Négociant avec le temps une trêve. Inutile, futile. Je le sais. Pour avoir tout tenté. Pleurer caché. Pour ne pas t’effrayer. Avant de retomber. Dans les méandres de l’oubli. Mon impuissance infinie. Cette incapacité qui rejaillit. Tu me maudis. Pour ça. Cette détresse qui nous détruit. Pas à pas. Je ne puis. Te protéger. Je l’avais juré. Je m’entends te le répéter. Peut-être, comment ? Savoir, je ne sais plus. Le goût, l’odeur de ces matins mutins. Ce passé oublié. Bu. Avec toi infiniment. Vautrés dans les méandres d’un autre temps. Nous étions immortels. Nos péchés artificiels. Avachis sur une terre. Aux pierres entourées de lierre. Elle avait la couleur de notre cimetière. Grise, gluante. On a lâché prise. Contraignante. Sans avenir. Il n’y a rien de pire. De ne savoir le dire. J’ai peur de te faire souffrir. Tu vas encore me maudire. Tu vis les yeux fermés. Pour ne pas les ouvrir. Embaumée dans le rêve éveillé. Nous deux vivants, enlacés.

Lire la suite

Nous sommes deux

Publié le 9 Sep 2015 | Aucun commentaire

romantisch, gothique, romantique, gotisch, rêve, fantastique, fantastisch, sombre, dunkel, traum, romántico, gótico, soñado, oscuro, fantástico, romantico, gotico, sognato, scuro, fantastico, porte, eau, pierres, , eau, see, mer, cimetière, croix, poème d’amour, lettre d’amour, roman gothique, poème romantique, lettre romantique, poème gothique, gothique et romantique, larme, église gothique, mélancolique, mélancolie, nuit, night, dark, sombre, memories, souvenirs, melancoly, soulages, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Soulages, noir, baudelaire, verlaine, rimbaud, friedrich, Friedrich, Nietsche, nietsche, noir, black, Maupassant, Mary Shelley, Lewis, Irving, Frankenstein, vampire, vampyre, château, castle, Mozart, mozart

Nous sommes deux à contempler les cieux. Nous sommes deux. Sur les rives d’une plage. Au cœur d’un mirage. Dessinant une lune sur une mer de nuages. Taguant des étoiles, scintillantes. Abolissant des frontières. Vacillantes. Cherchant dans un cimetière. La force de grimper le mur de pierres. Lézards au soleil. Sortis du sommeil. Éternel. Avec l’image maternelle. D’un amour fusionnel. Reflet de cette anxiété. Nos mains tremblent sans chercher à le cacher. Notre respiration est saccadée. Essoufflée. Notre lune est sombre. Maquillée d’ombres. Nos étoiles filantes. On vit d’habitudes. Paralysantes. Prélude de notre platitude. Nous sommes deux à contempler les cieux. Nous sommes deux. A écouter battre le temps. Les araignées tissent leurs toiles. On traîne dans les champs. Regardant le jour qui se dévoile. On marche lentement. Les cafards hantent nos murs. Nous les voyons courir. Sans être sûrs. De vouloir les voir mourir. S’essoufflent nos envies. Dans le firmament de notre mélancolie.  Au cœur d’un mirage. Dessinant une lune sur une mer de nuages. Ils sont noirs. Chargés de pluie. Noyant nos vies. Sous un clapotis. Sans espoir. Nous sommes deux à contempler les cieux. Nous sommes deux. A faire semblant. Encore un moment. Ayant vécu d’amour et d’eau fraîche. Si proches d’un naufrage. L’herbe rêche. De nos marais nous prenant en otages. Englués dans notre passé. Incapables de l’éradiquer. Nous sommes deux à contempler les cieux. Nous sommes deux. Sans parvenir à se dire adieu.

Lire la suite

Il y a l’ombre qui s’enfuit

Publié le 8 Sep 2015 | Aucun commentaire

romantisch, gothique, romantique, gotisch, rêve, fantastique, fantastisch, sombre, dunkel, traum, romántico, gótico, soñado, oscuro, fantástico, romantico, gotico, sognato, scuro, fantastico, porte, eau, pierres, , eau, see, mer, cimetière, croix, poème d’amour, lettre d’amour, roman gothique, poème romantique, lettre romantique, poème gothique, gothique et romantique, larme, église gothique, mélancolique, mélancolie, nuit, night, dark, sombre, memories, souvenirs, melancoly, soulages, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Soulages, noir, baudelaire, verlaine, rimbaud, friedrich, Friedrich, Nietsche, nietsche, noir, black, Maupassant, Mary Shelley, Lewis, Irving, Frankenstein, vampire, vampyre, château, castle, Mozart, mozart

Il y a l’ombre qui s’enfuit. Dans la brume, l’alcool d’une nuit. Le reflet de la lune, un bol d’amertume. La violence des lampions qui s’allument. Le vent, la pluie. Les doigts tendus à saisir le vide. Un néant insensible, impavide. Un cri, des cris. Plus rien, l’offense du silence. La tête qui tourne. Au bout de pas de danse. La tête qui tourne. A la fin de la danse. Il y a ton ombre qui s’enfuit. Sous le pont de la Tamise. Au fil de tes envies. Sans surprise. Capricieuse, insoumise. T’éloigner, t’en aller. Me laissant abandonné. Sous la pâleur des lampions. Les cris des mouettes. Les clapotis de l’eau. L’étrange sensation. Du calme, de la tempête. L’infini, ses sanglots. Tant de maladresses. Ma faiblesse. Mes torts, mon sort. La mort accrochée au corps. Prégnante, envahissante. Il y a l’ombre qui s’enfuit. D’une autre vie. Sans force pour la retenir. Sans envie de la saisir. Je pense à nous. A toi. A moi. Ce passé récent. Enfui, absent. Tétanisé comme un fou. N’ayant rien vu venir. Saoul à l’idée de réagir. Laissant s’enfuir. L’idée d’un tout. L’idée de nous. Dans le rêve mou. D’un acquis. Rimant avec fini.

Lire la suite

Ni maintenant ni une autre fois

Publié le 1 Sep 2015 | Aucun commentaire

romantisch, gothique, romantique, gotisch, rêve, fantastique, fantastisch, sombre, dunkel, traum, romántico, gótico, soñado, oscuro, fantástico, romantico, gotico, sognato, scuro, fantastico, porte, eau, pierres, , eau, see, mer, cimetière, croix, poème d’amour, lettre d’amour, roman gothique, poème romantique, lettre romantique, poème gothique, gothique et romantique, larme, église gothique, mélancolique, mélancolie, nuit, night, dark, sombre, memories, souvenirs, melancoly, soulages, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Soulages, noir, baudelaire, verlaine, rimbaud, friedrich, Friedrich, Nietsche, nietsche, noir, black, Maupassant, Mary Shelley, Lewis, Irving, Frankenstein, vampire, vampyre, château, castle, Mozart, mozart

Il y a le vent, le soleil, et la terre. Il y a le temps, le sommeil et la pierre. Un silence. Un infini. L’oubli. La décadence. De nos souvenirs. Abolir la fuite en avant. Tout le temps. Sans se mentir. Maintenant. A jamais dans les limbes. De ce labyrinthe où je m’égare. Toi, qui doute, regimbe. Une rupture sans crier gare. Tronquant l’image figée. De ton corps prostré. Sur le caveau où s’entrechoquent nos derniers mots. Morts en ayant tous les torts. Toi, frappant le piano de nos vies. Arrachant des notes sans montrer ton visage. Caché par un rideau de cheveux jaunis. Une pose sage. Pour maquiller la belle image. De nos funérailles. L’esprit en bataille. Refusant de s’évanouir. S’endormir. Et puis mourir. Hantant le cimetière. Traînant en caressant les pierres. Il y a le vent, le soleil, et la terre. Il y a le temps, le sommeil et la pierre. Parfois, je m’endors. Recroquevillé. Pour me protéger. De notre triste sort. Du lointain. Ta musique m’atteint. Tes notes sur le piano. Un rayon de soleil. Sans pareil. M’arrachent des sanglots. Nous deux. Entre la terre et les cieux. Ni jeunes, ni vieux. Une pierre tombale. Le temps coulant infinitésimal. Dans le goulot d’un sablier.Sans pitié. J’entends ta musique calmer ma panique. Tu es présente, absente. Je ne sais plus. Je ne t’en veux plus. Il y a le vent, le soleil, et la terre. Il y a le temps, le sommeil et la pierre. Errant dans le cimetière. Vaporeux, fantomatique. Agenouillé, accroché à une croix. Parfois, quelques fois. Anxieux, statique. Va notre vie. Accrochée à la toile de l’infini. Résister. Ne pas tomber. La peur d’avoir mal. Le cri bestial d’une douleur animale. Pire que tout loin de toi. Ni maintenant, ni une autre fois.

Lire la suite

Éternité

Publié le 31 Août 2015 | Aucun commentaire

romantisch, gothique, romantique, gotisch, rêve, fantastique, fantastisch, sombre, dunkel, traum, romántico, gótico, soñado, oscuro, fantástico, romantico, gotico, sognato, scuro, fantastico, porte, eau, pierres, , eau, see, mer, cimetière, croix, poème d’amour, lettre d’amour, roman gothique, poème romantique, lettre romantique, poème gothique, gothique et romantique, larme, église gothique, mélancolique, mélancolie, nuit, night, dark, sombre, memories, souvenirs, melancoly, soulages, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Soulages, noir, baudelaire, verlaine, rimbaud, friedrich, Friedrich, Nietsche, nietsche, noir, black, Maupassant, Mary Shelley, Lewis, Irving, Frankenstein, vampire, vampyre, château, castle, Mozart, mozart

Je me souviens de la sonate de Beethoven. Au clair de lune. Je me souviens de tes doigts agiles. Ta peau blanche, tes veines. Sous la lune. Violence, souffrance, arrachant des larmes au piano. Beau, trop beau, fragile. Il y a eu la nuit. Cette désespérance. Un désenchantement. L’enfermement, l’abrutissement. Ce tout qui s’enfuit. Je ne me souviens plus de rien. Un pas de danse. Peut-être et encore ? La tempête, le froid sur nos corps. Je t’appelle. Oui, je t’appelle. J’entends les cordes du piano raisonner. Mon esprit noyé, emporté. Par le flot endiablé. Au bout là-bas du cimetière. Où je t’ai mise en bière. Une stèle qui rappelle. Ce soir. Quand tu as engourdi mon désespoir. Je me souviens de la sonate de Beethoven. Au clair de lune. Je me souviens de tes doigts agiles. Ta peau blanche, tes veines. Sous la lune. Gracile. Tu endiables mon éternité.

Lire la suite

This site is protected by wp-copyrightpro.com

This function has been disabled for Gothique-et-Romantique.