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gothique et romantique

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L’écorce scarifiée

Publié le 25 Nov 2015 | Aucun commentaire

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Sur l’écorce scarifiée reposent tant de cicatrices. En cœurs gravés pour se souvenir. Dans le verbiage d’un mirage. A la pointe d’un couteau comme un artifice. Pourquoi existe-t-on avant de mourir ? Une trace, un hasard. Un rien, quelques désirs. La nuit puis plus tard. Dans la cacophonie de ma mélancolie. Alanguie dans le brouillard. Les fantômes du passé. A me narguer. Sage reste ma rage. Le dédain en dernier câlin. Le mépris pour ces spectres bannis. Englués dans les méandres du miroir. Que je ne saurais voir. A vendre du désespoir. Quand je veux croire. Qu’il y a une autre fin à notre histoire. Mes pas sortiront du noir. Comme chaque fois. Devant la grille du cimetière. Allant jusqu’à toi. Mes fantômes derrière. Errant sur leur terre de misère. Il me reste cette foi. De te rencontrer sans ce poids. Pour faire semblant. En te mentant. Ultime caprice. Je veux te parler, je veux te dire. Sur l’écorce scarifiée reposent tant de cicatrices. Les nôtres. En cœurs gravés pour se souvenir. Drôles d’apôtres. Faits de chair et d’os se croyant immortels. Provoquant en duel. Le présent, l’instant, le moment. Nous nous sommes perdus. Dans le labyrinthe de notre folie. Pour ne croiser que le néant, ses terres nues. Je ne regrette rien. Si ce n’est la chaleur de ta main. Elle m’a laissé le vide, le froid, l’absence. Ton absence. Je viens te rencontrer. En foulant les terres de brouillard. La nostalgie a endormi mon cafard. L’ennui veille sur moi jusqu’à plus tard. Je me suis enfui plus loin que l’infini. Il me reste cette force. De tracer sur l’écorce. Les jours, les mois, les années qui m’écartent de toi. Notre arbre a grandi. Je te parle de lui. Il nous relie. Me maintient en vie. J’ai si peu à te raconter. Devant ta tombe figée. Je ne sais plus ce qui est vrai. Le présent, le passé. Cela n’a plus d’intérêt. Sur l’écorce scarifiée reposent tant de cicatrices. En cœurs gravés pour se souvenir. Un artifice. Une mesure, un soupir. Dans la cacophonie de ma mélancolie. Tu es là, tu restes en vie.

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Démoniaque

Publié le 17 Nov 2015 | Aucun commentaire

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Mes ciels noirs. Ton cœur noir. Unis. Sous l’étendard de nos faiblesses. Je crois en toi. Dans la vague caresse. Du bal démoniaque de nos haines. Contre le vent et le temps. Ce battement du sang dans nos veines. Tentant. Comme les méandres de ton corps. L’héritage de l’âge. Nous sommes immortels. Plus forts. Plus sages. Intemporels. Irrationnels. Tu crois en moi. Dans l’irrévocable promesse. De jours, de nuits. Infinis. Sans cesse. A croiser le fer. Tes yeux cruels. Le miel amer. De tes baisers empoisonnés. Perpétuels. Une peine. Un frisson à peine. Nous sommes fous. De nous. Sur les toits. Au dessus des douves. L’appel aux loups, aux louves. En meute sous notre loi. Démoniaque. Il faut un nom. A notre passion. Cette déraison. Aphrodisiaque. Castration. D’hier, de notre passé. Il n’y aura plus de lendemain. Le vide et puis plus rien. Tout sera effacé. Dans le silence de mes ciels noirs. A écouter battre ton cœur noir. Habillés des oripeaux de nos fantômes. Là-haut près du dôme. Où la nuit étend ses tentacules. Libre et sans calcule. Les bras en croix, le visage au vent. Face aux tempêtes. Un moment de fête. Envoutant. Je t’offrirai le monde. Une terre ronde. Sans aspérité. Sans endroit où te couper. Tu ne m’as rien demandé. Je le sais. Démoniaque. Tu hantes mon cœur. Enfante mes peurs. Maniaque. En addiction de toi. Je crois en toi. Il était une fois. Il était ainsi. Le corps, les rêves de mon infini. Je peux te les conter. De mots muets. A lire dans mes yeux. A toucher dans mes mains. Nous deux. Sans fin. S’évanouit cette espérance improbable. Ne laissant que l’ombre coupable. De mes ciels noirs. De ton cœur noir. Portés comme une fatalité. Venant souiller. Ce qui reste de notre éternité.

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Un chevalier insignifiant

Publié le 11 Nov 2015 | Aucun commentaire

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Le bouffon ne fait plus rire. Le bouffon se morfond. S’ennuie et soupire. Posé sur un nénuphar. Échoué sur la vase. D’une mare. Alors que le ciel s’embrase. Alors que la pénombre dessine sur son visage des ombres. La tête posée sur les mains. Le bouffon sent la fin. De ses jours, de ses tours. Il sombre. Les grenouilles à se moquer de lui. L’espoir qui s’enfuit. Bafoué, humilié. Plus rien que rien. Merde de mouche. Mouche à merde. A pleurer. A se jeter. Dans le vide sur la glaise. Les mains noires, le visage noir. Il n’en déplaise. Le bouffon a perdu ses couleurs. Épousant la terreur. D’être seul. De ne plus faire rire. Pitre veule. Son art en mode mineur. La lassitude, le dernier soupir. Le clown a perdu son masque. La piste est vide et silencieuse. Il ne reste plus que le squelette d’un être fantasque. A l’humeur ténébreuse. La nuit à l’envelopper. Pour mieux l’oublier. Hier, autrefois, il était. Un bouffon pour de bon. Une tape dans le dos. Des approbations de façade. Sur le rythme de mascarades. Il se croyait tout là-haut. Parmi les étoiles. La nuit, le jour. Pour toujours. Derrière le voile. De la prospérité, la profusion de bonnes idées. Pour dire et maudire. Salir et vomir. Sur les moins que rien. Qu’il pouvait balayer d’une main. Sans jamais penser à tomber. Aujourd’hui, il est là. Usé, abandonné. Tout en bas. Gueux parmi les pouilleux. Le bouffon ne fait plus rire. Le bouffon se morfond. S’ennuie et soupire. Le bouffon s’en va vers le cimetière. Il sera sa terre. Errant. D’un sourire narquois. Il était une fois. Un chevalier insignifiant.

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Le néant est rouge sang

Publié le 9 Nov 2015 | Aucun commentaire

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Tomber. Tomber, entre les barbelés du temps. Sanglants. Tomber. S’arracher la peau sur des dents. Acérées. Mordant comme leur mère. Le temps. Avides et guerrière. Assoiffées de sang. Coulant tout le temps. Dans la gorge du feu et du vent. Les bras en croix;  saouls. Ronronnant comme des matous. Sur un matelas de noix de cajou. Tomber. Tomber lentement, désespérément. S’accrocher. Aux toiles d’araignées. Se balançant dans le vide. Vertige inutile de cette pensée avide. Comprendre et prétendre. A l’immortalité. Pour quoi faire ? Pitié. Morne prière. Sans autre manière. De s’accrocher avant de basculer. Plus bas. Tout en bas. Tomber. Tomber sur les rochers. Avant de heurter les vagues, la mer. Sans s’effrayer. De l’enfer. Les mains ensanglantées. Pour témoigner. Que le néant est rouge sang. Que la peur a besoin de couleur. Vive et collante. La sensation énervante, étourdissante. De l’éternité. Sur des tableaux colorés. Tomber. Tomber dans le cul de la destinée.  Violée et assumée. Dans le rythme lent d’un corps qui traîne les pieds. Fuir avant de pourrir. Rattrapé sur la ligne d’arrivée. Par le temps. Sans avoir gagné. Le triste moment. Sans rien à remporter. Que le vide, le néant, sans gloire, ni trophée. Tomber. Tomber et aspirer. L’eau de la mélancolie. Le baptême d’une vie. Molécule infinitésimale. Relent animal. Tuant le mal. L’esprit assoupi. De l’être endormi. Sans désir, ni envie. Doucement, lentement. Dans la tendre nostalgie. D’un passé au ralenti. Présent mélancolie. Tomber. Tomber comme une feuille morte. Sans parachute au bout de la chute. Peu importe. Se poser. Aimer. La douleur d’avoir vaincu la peur. Devant. Un ciel, un soleil couchant. Face au néant rouge sang. Tomber. Tomber sans se plaindre. Ni geindre. Tomber. Tomber, se relever. Devant. Un ciel, un soleil couchant. Tomber. Tomber, le répéter. Tout le temps. A jamais. Tout le temps. Ainsi soit-il. S’envole mon cœur volatile.  Mes mains rouges sang. Écartant le voile du néant. Derrière il n’y a que la pluie et le vent.

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Ces mots que j’enterre

Publié le 2 Nov 2015 | Aucun commentaire

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Ces mots que j’enterre. Au plus profond de ma mémoire. Portent le goût amer. De soirs sans espoir. Où bruissent les vagues de la mer. Reflétant le miroir. Du vide qui m’enserre. Cette envie de laisser choir. Le combat que je perds. A vouloir. Garder nos repères. Entre les murs de ce manoir. Où scintille la fausse lumière. De faire croire. Que nos vies s’agglomèrent. De souvenirs illusoires. Rédigées sur les pages d’un grimoire. Sans formule singulière. Le conte de notre histoire. Vide et prisonnière. Dans la clarté d’un bougeoir. Qui réverbère. Nos ombres dans le noir. Tristes fantômes, je n’espère. Rien; ni même pouvoir. Faire du vide notre repère. Puisant dans le néant ce devoir. De fendre une vie routinière. Je te parle de notre ennui, de cet entonnoir. Notre tanière. Pour faire croire. Que notre âme est encore guerrière. Ce sentiment pesant d’avoir. Toujours cette muselière. Je voudrais me mouvoir. Comme avant, comme hier. Je remue le vide pour apercevoir. Autres choses que nos viscères. La peur de savoir. J’aime cette terre. Où nous dormons comme des loirs. Des jours, des nuits entières. Le miel et les vin à boire. Sans manière. Je te prends la main avec le mystère. De tournoyer pour t’émouvoir. Cette nostalgie fière. L’envie de surseoir. A la condamnation aux fers. A l’immobilisme de déchoir. Oublier, s’apprivoiser, aux portes de l’enfer. Regarde moi pour voir. Je ne suis plus amer. Je veux croire. Que ces mots que j’enterre. Au plus profond de ma mémoire. Emportent le sang de nos guerres. Là, en cet instant, je sais pouvoir. Briser la pierre. Pénétrer dans le boudoir. Au plafond de verre. Là, où pleure ton cœur chaque soir.

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Somnanbule

Publié le 27 Oct 2015 | Aucun commentaire

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Les doigts glissent sur le piano, appuient et s’abîment dans la mort lente d’une note. Somnambule de cet infini dans la mélancolie d’une nuit. Fragile et versatile, une main pianote. Un air lourd et pesant pendant que s’endort la lagune. Dans le ciel s’éveille. Une lune. Sur la mélodie contraignante d’un ennui qui s’enfuit. Dans le néant d’un jour s’endormant. Entre ses doigts un soleil se repliant. Du lointain revient l’écho du refrain. De la pénombre; de son cortège d’ombres. Tentaculaires sur la ville s’abattant d’un mouvement circulaire. Je pense à toi. A ces bouts de rien. Ce peu qui me retient. Pendu au fil invisible du passé. De son étrange loi. Faîte pour ne pas oublier. Je le voudrai mais je ne le puis. Ce combat impossible à gagner. Cette lutte sans merci. Que les notes du piano ne peuvent adoucir. Juste retenir. L’emprise irréversible de cette dérive dans les canaux de Venise. Flottant, surnageant, d’une âme noire et grise. La culpabilité pour fatalité. Cet ennui infini. En attente de rien. Dans une espérance sans fin. La nuit m’habille de ses rêves impossibles. Le vêtement est trop lourd. Le présent invisible. Pour invoquer l’amour. Comme lien ultime avec ce que je ne peux oublier. Je le pense, je le croyais. Les notes du piano m’incitaient. A l’accepter. Mais il y a l’insolence du vent. Le poids impossible de ce carcan. Pesant sur mon corps. Si fort. Que je ne puis respirer. Sans t’appeler au secours. Tu es là tout le temps, toujours. Je ne peux me détacher. J’erre dans cette ville encerclée par les eaux. Pour exorciser ce passé où nous nous sommes promenés. En quête d’un éternel sursaut. Qui ne vient pas. Je ne le peux pas. Je ne le veux pas. Sans toi. Même dans les lambeaux de mes souvenirs. Il reste une place pour toi. Une blanche ou une noire au bout de la partition. Une pause et respire. L’infini de la mélodie. L’étrange sensation. Qui se glisse entre mes doigts. D’une main que je retiens. La tienne.

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