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gothique et romantique

Voyage au début de la nuit

Publié le 20 Jan 2020

Vif et romantique comme un as de pique. A se morfondre pathétique et agnostique. Devant une gravure triste et poétique. Il se remettait d’un vol étrange et stratosphérique. Parmi des étoiles et des rêves mélancoliques. Il se rappelait les spasmes émotionnels et frénétiques. De ses parcours hérétiques entre des alambiques. Une version de ses dérives alcooliques. Sur la toile de ses nuits noires de panique. Il allait le pas lent, le regard angélique. En prise avec un fantasme rouge érotique. Comme le sang d’une expression élastique. Toute en souplesse et en cacophonie électrique.

Il humait ses trépas germaniques. Au coucher tard dans une rue de Munich. Là où s’endorment le vif et le lent nostalgiques. Deux exceptions opposées sur la définition d’hermétique. Cette pensée hygiénique qui les rend faméliques. Atrophiées et humiliées jusqu’au bout iconographiques. Jamais radiées de musées misanthropiques. Le vif et le lent comme vérités anatomiques. Il était otage de ces variables historiques. Il se démenait en agitant des grelots volcaniques. En répudiant l’atroce présence pathologique. De ses faiblesses pour concevoir un monde cinématographique.

Il en serait le héros hystérique. Avec ses mimes, ses rictus quantiques. En 3 D sur un écran XXL psychodynamique. Devant des spectateurs figés et amnésiques. Un syndrome d’amour antinomique. Une preuve d’intérêt théorique. Quand se produit une éclipse elliptique. Dans le ciel de ses espoirs synthétiques. A pas lents et vifs dynamiques. Cet avertissement à une frénésie mélancolique. Il allait s’entêtant dans son voyage onirique. Il s’abreuvait de menthe fluorhydrique. Il caressait le silence exotique. D’une serre dans un parc zoologique.

Il voyait sa nuit se briser en mosaïque. Dans ce voyage à l’épreuve de toute rhétorique. Acceptant ses forces, ses faiblesses systémiques. Sur l’échelle de ses tremblements volcaniques. Pantagruélique, il dévorait ses turpitudes nostalgiques. Parmi les rues et les avenues sombres d’un état nordique. Si proche d’ours polaires luttant sur une banquise asthmatique. Il n’avait entre les doigts qu’un sable philosophique. Sa place modique dans un monde atonique. Il comprit que sa dérive n’était que narcissique. Ainsi, sa nuit se referma dissymétrique sur son voyage onirique.

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