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gothique et romantique

Une rose blanche

Publié le 14 Fév 2017

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Notre histoire est vierge de compromis, n’ayant été que folie et frénésie. Maintenant que se meurent nos envies tombent des flocons de neige un à un. Dans une chute vertigineuse et sans fin, culbutent sur les pierres du chemin. Dans une mort lente qui entre en moi et enfante. Ces larmes de glace d’une douleur qui m’enlace. Dans un cocon aux murs froid d’une prison. Quand plus tard, les fils de l’éternité se détendront, je serai désemparé. Sans repère, sans parvenir à faire taire le bourdonnement du vent. Embrasant en moi les bûchers d’un autre temps. Je casse et fracasse les porcelaines de nos vœux. Je piétine l’histoire de nous deux. En métronome de nos insomnies dans le carillon de notre folie. Battant heure après heure le cortège de nos erreurs. Je hante le labyrinthe noir du jardin de notre désespoir. En quête d’une rose blanche, cette couleur franche qui tranche. Avec le gris de notre mélancolie. Le palpable de notre insondable. Un cercueil de sables mouvants. J’aimerais revenir comme avant. Succomber devant ton regard envoutant. J’observe ton ombre comme un présent divin. Prêt à me contenter de riens, je croise les mains. Comme un païen face à un dieu incertain. Je ne sais comment le prier, le supplier. Maintenant que se meurent nos envies. Que la poussière recouvre les pas de notre temps. Habillé des ombres de l’infini. Là-bas où jouent nos démons. Avec les squelettes de nos jours heureux. Coule le sang de notre passion. Cette encre rouge et bleue. Piétinée par les pattes des mouettes. Qui volent au-dessus de nos têtes. Ferme les yeux, écoute battre mon cœur, règle tes pas sur son heure. La grande horloge de nos mystères qui égrène nos jours et nos nuits. En caressant les grains du chapelet de notre mélancolie. Je pleure ces jours anciens et ces souvenirs qui affleurent. Je les retiens en cet instant en ce moment incertain. Une vérité forte s’envolant au vent comme une feuille morte. Elle s’éloigne loin de moi. Et, je prie pour qu’elle aille jusqu’à toi.

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