Une nuit d’été
Nos âmes fatiguées
Dans un air saturé
Du mal à respirer
Des idées à vagabonder
Presque exaltées
S’étirant mouillées
Parmi des ondes asséchées
De nos ennuis partagés
A compter des moutons éparpillés
Ne parvenant plus à les rappeler
Se prélassant dans une sorte de ballet
Comme des danseurs collés
Comme des ombres agglutinées
Nous les regardions s’embrasser
Presque gênés de les observer
Rouge fut notre émoi embarrassé
Nous, vides et sans idée
Dans un air saturé
Du mal à respirer
Une nuit d’été
Parmi ces sceptres habités
Aux confins d’un monde sans vérité
Dans une folie partagée
Parmi une absence programmée
Nos cœur aux ennuis sublimés
Avec le silence pour offenser
Nos rêves abandonnés
Nos instants irradiés
Cette sentence instantanée
D’attendre un matin à se réveiller
Mais avant il faudra passer
Une nuit d’été
Avec nos âmes fatiguées
Dans un air saturé
Du mal à respirer
Des idées à vagabonder
Presque exaltées
S’étirant mouillées
Parmi des ondes asséchées