Volées à la voie lactée. Se balançant accrochées. Dans le silence d’une attente. De tes yeux émerveillés. Tanguent les étoiles impertinentes. D’un ciel pleurant son infirmité. Concession à cette obligation. De forcer la délivrance. De notre profonde dépendance. A observer un ciel étoilé qui serait. Les champs et les blés de fées. Capables de nous faire rêver. Les étoiles, je les ai volées. Pour te les donner. Capturées au fil de leur mélancolie. Pendues devant des murs vieillis. A portée de main prisonnières. De mes pensées amères. Dans tes yeux aucune lumière. Plutôt une prière. En attente d’une liberté. Rendre les étoiles à la voie lactée. Cet endroit où elles te font rêver. Les yeux élevés vers un ciel irradié. Hallucination d’une nuit à tourner en rond. Exécution sans contrefaçon. Demain soir, sans histoire. Elles se seront envolées. Parsemant la toile. D’un ciel aux multiples étoiles.