Sur les grilles ruissellent les couleurs du jour. Des mains s’agrippant aux caprices des formes anguleuses. Sur les grilles étincellent les vapeurs pour toujours. Des lutins s’accrochant aux artifices d’une norme rugueuse. Glissent les ombres de silhouettes entachées d’ennui. S’évapore la solitude de marionnettes habillées de vêtements jaunis. Raisonne le carillon des heures. Du haut d’une fade demeure. Sur les grilles s’ensorcellent la candeur des amours. Des doigts s’unissant aux délices d’un toucher soyeux. Sur les grilles se morcellent les promesses d’un jour. Des choix se lézardant aux sacrifices d’un passé malheureux. Hurle l’impuissance. De ne pouvoir passer de l’autre côté. S’effondre la confiance. En bouts de ficelle qui ne peuvent plus s’enchevêtrer. Reste la provocation droite. Le mur infranchissable où se miroite. La défiance. Sur les grilles se craquellent les couleurs du jour. Des soupirs se cognant. Sur les grilles ruissellent la langueur de nos amours. Sans retour.