Où s’égarent les silences envahissants
S’immisçant inhumainement
En rampant dans l’éther environnant ?
Tremblent les âmes irréelles
Qui croient à la magie fusionnelle
D’une ombre et de son contraire
S’extasiant sous le soleil d’un désert
J’espère que ces instants sont plus beaux
Que l’imaginaire fécond des corbeaux
Assis sur leurs arbres en narguant l’épouvantail
De nos chimères s’étirant en éventail
Il y a plus triste qu’une nuit d’ennui
Il y a plus joyeux qu’un regard silencieux
J’entends le ressac des vagues et leur monotonie
Le poids de cette ritournelle au corps frileux
Pourtant les volcans auront toujours la force
D’exploser la solitude et son écorce
En rompant les silences envahissants
Rampant dans l’éther environnant.