La génétique de nos rapports fusionnels n’a que le sens pratique. De faire couler sur l’infusion de nos sentiments les larmes du diable. Je ressens ce déversement fanatique comme une attitude frénétique tout juste palpable. Le souffle du sable sur la pierre dessinant l’expérience d’un bonheur fugace. Dans la tendresse passagère d’une pause mensongère qui s’agace. Ta main qui frémit, ton âme qui s’endurcit. Je bois ta vie. Comme l’élixir absolu de bonheur dans une ivresse qui te met à nu. Ondulent les points et les virgules entre les mots que je susurre. Ne pas être vu, ni même entendu. Je veux juste que tu sois sûre. Qu’il n’y a pas de plus beau royaume que celui où tu seras reine. L’enfant roi à nos pieds. Le monde à l’admirer. Vous deux à qui j’offre joies et peines. Le puissant témoignage de notre fortune dans l’aisance carnassière de notre altitude. Séquence intemporelle d’une éternité perpétuelle, notre attitude. C’est ainsi que se raconteront nos envies. Dominer, écraser, vénérés. C’est ainsi qu’il sera dit que nous avons agi. Nos trésors, nos sorts, nos torts. Je vois les anges se prosterner, les sirènes s’agenouiller, le chant des elfes les envelopper. L’immatérialité de notre pensée plaquée dans le marbre gravé. Le sceau de l’écorce de notre force. J’épelle ton titre de reine. Tu es à moi. Moi ton roi. Je suis à toi. La génétique de nos rapports fusionnels n’a que le sens pratique. D’avoir su apporter à nos vies une essence dramatique. La mort venue j’aouterai fantastique.