Je te veux dans mes bras. Frileuse et enjôleuse. Comme autrefois lorsque nous étions rois et reines de nos torpeurs alanguies sur la soie de nos draps. Souviens-toi de ces instants que jamais nous n’avons pu définir. Nos regards, ces frissonnements, l’appel de se toucher du bout des doigts pour ne pas se heurter et mieux s’écouter. Je me rappelle ces messages à tremblements discrets sur ta peau humide. J’ai dans la mémoire toutes ces choses qui encore m’émerveillent. Et, plus encore nos silences parmi ces nuits torrides. Comme de petits oasis dans le sable et les dunes de nos rêves.