Il y a cet espace invisible où l’on s’égare
Immuablement comme une fatalité ; un hasard
Qui se répète inlassablement, furieusement
Fatalement lorsque la pénombre furtivement
S’enlace parmi les branches de nos forêts
Celles où brament les cerfs enflammés
J’entends cet appel qui nous ensorcelle
Plongeant dans l’abîme froid et impersonnel
Qui nous protège, exerce une attraction
Venue nous capturer, nous emporter
Je dors sur la mousse de nos désespérances
Qui s’illuminent en cierges d’éloquence
Éveillant ce sentiment d’isolement salvateur
Ce dôme protecteur qui suffit à notre bonheur