J’ai rêve éveillé
A force de regarder l’horizon
Fébrilement et en lévitation
En quête d’espoir ou de pardon ?
Un soir de désolation
Il y a parfois des écueils
Qui portent le poids d’un deuil
Ils sont devant le seuil
De la porte dans un fauteuil
Ils font partie de nous
Ils forment un tout
Ils respirent en nous
Nous rendent fous
Dans le vertige absolu
D’être vils et nus
Narcissiques et absolus
Je me suis enfui dépourvu
Las et fatigué, épuisé
Plus loin que l’été
Alors que le ciel se recroquevillait
Triste et lézardé
Par un sang orangé