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gothique et romantique

Nos ombres qui s’effacent

Publié le 4 Fév 2014

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J’aime à penser que l’on s’attend. Dans un dédale au delà du temps. Prenant les heures et les secondes tout doucement. Au milieu de hautes colonnes touchant le ciel. Par delà la pluie et les nuages. S’envolant sur les ailes. De ces rêves que l’on partage. Qui nous portent à nous rechercher. A espérer nous trouver. Sans jamais hésiter, ni douter. Il y a dans le labyrinthe de nos pas. Cette idée de vivre là. Derrière de hauts murs, protégés de toutes ces choses qui nous rendent las. En échange de la nuit de notre sarcophage. Peints aux couleurs de notre mirage. Tous deux vivant en se recherchant. Lentement pour croire qu’un jour on se verra. Ou peut-être pas ? Nous aurons eu pour projet de nous aimer. Sans salir ce rêve de l’imaginer en faux ou en vrai ? Nous aurons cru en lui, en nous, en quelque chose. C’est notre richesse, la force de nos pas pour que l’on ose. Progresser entre les colonnes de notre tombe emprisonnant notre ultime secret. Celui que l’on a pu emporter et protéger. Dans le creux d’une pensée au coffre fort blindé. Par tout ce que l’on a voulu rejeter. Pour mieux s’abandonner, dériver, sans impureté dans le bonheur de nous rêver. Ensemble, nous éclairant de notre envie de ne rien faire avec la seule volonté de le faire. Hymne à l’envie d’enfermer notre passé dans un musée empoussiéré. De tout ce qui nous a pollué en nous détournant de cette seule vérité. Nous trouver, nous aimer, nous laissant emporter. Par le courant d’air frais soufflant entre les colonnes. Avec les éclairs, le tonnerre qui tonne. Toi et moi secoués par la peur, rassurés d’être réunis dans la terreur. Angoissés de se trouver séparés alors que l’on vient de se rencontrer. Dans le labyrinthe, le bonheur sur le visage posé. C’est comme çà que je l’avais imaginé. N’ait pas peur, c’est encore mieux en vrai. D’avoir pu t’approcher, te toucher, d’oser te parler. Dans mes rêves tu n’avais pas de voix. Mes espoirs ne faisaient pas le poids. Là, c’est différent maintenant. Je le sais à des riens, à ta main. Qui serre la mienne doucement. Nous en allant ensemble dans le labyrinthe. Advienne ce qui arrivera, ma joie n’est pas feinte. La tienne non plus. Sans personne pour raconter ce que nous avons vécu. Sans trace, sans souvenir juste nos ombres qui s’effacent. C’est ce que nous avons toujours voulu.

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