Je te parle de violences impardonnables
En rémission à nos exceptions improbables
Comme des langueurs sur nos océans perdus
Comme une torpeur sur nos draps étendus
Je te parle de ces miettes indéfinissables
De ces infusions à caractères infinitésimales
Tremble le vent sur le blé de nos plaines rases
J’ai cette faiblesse de te remiser dans une case
J’entends l’instant, ses frémissements, son enchantement
Beaux seront nos sermons, faux seront nos enfants
Je les imagine vertueux, critiques à notre égard
Allant au bal magique se brûler puérils et nostalgiques
Là-bas derrière une haie, frappant à la porte du hasard
Ainsi seront écrits les mots du poème mélancolique