Dans ses yeux cette loi. Une exigence. Son regard au fond de moi. Une dépendance. Qui ne me quitte pas. Ses yeux, son absolu. Sombre et têtu. Elle ne me croit pas. Que lui dire ? Sourire et fuir. Pleurer et l’apitoyer. Encore une fois. S’échapper d’une pirouette. La nuit parmi les chouettes. Au fond des bois. Sans qu’elle ne me voit. Encombré de la culpabilité. Cet être empoisonné. Que son regard m’a imposé. Elle assise au bord du lit. Magistrale, théâtrale. Pausant alanguie. Je l’ai maudite. Elle m’a conquis. Dans la soumission de ma dépendance. Venimeuse et qui cohabite. Avec l’emprise de son regard. Libre et sans fard. Sur le masque de ma mémoire. Un instant d’espoir. Volé au temps. Au goût frelaté et envoutant. Du miel des années passées. Sur mes doigts dégoulinant. Je le vois s’égoutter. Je pense à elle. Image évaporée. D’un battement d’ailes. Dont j’aime à me rappeler. Son regard au fond de moi. Le son de sa voix. Frêle et fragile. Sirène pleurant sa peine. Ses larmes de crocodiles. Encore une fois. Je suis son jouet, son pantin. A jamais et sans fin. Je suis le clown triste et pathétique. Nostalgique et romantique. Qu’elle a épinglé et mutilé. Son regard au fond de moi. Qui grandit et croit. Libre et à moi. J’ai enfin accepté cette vérité. Derrière les grilles en fer forgé. Où elle m’a emprisonné.