Quand tu dors la nuit
Et que tes rêves s’enfuient
Alors que bruisse l’infini
En noctambule de tes envies
Je prie et je te suis
Dans les méandres de l’ennui
Cette pieuvre alanguie
Aux tentacules meurtries
Usée de s’éroder sur un jour affadi
Tu en choisis la mélancolie
Et tu regardes l’aube transie
Dont le froid en toi s’alanguit
Tu l’as vu et tu as tressailli
Oui tu as pleuré aussi
De peur que tout soit fini
Le néant, l’insignifiant, la vie
Alors que ton corps vieilli
Et que tes rêves sont ensevelis
Par toutes ces nuits alourdies
De cauchemars aigris
Parle-moi de tes nostalgies
Ces cicatrices bleuies
Des effrois de ton esprit
Et que douce soit ta nuit