Dans le jardin des cendres. Poussent les vertiges versatiles. De mon âme prête à entendre. Les passions castratrices et inutiles. D’un présent envahissant et lancinant. Je traque dans ma mémoire. Le futile d’instants capricieux. Dans une fuite sans espoir. Emprisonné par l’instant venimeux. D’un alcool coulant sur mes lèvres. Habité par l’intense fièvre. De parvenir à haïr sans faiblir. Le magicien et son infernal tour. Et, je tangue sur le ponton. Entre mes multiples amours. Face au glacier qui fond. Et me recueille devant le linceul. D’un univers voué à l’enfer.