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gothique et romantique

C’était hier

Publié le 28 Nov 2022

Les pleurs, les lamentations sous l’édredon de pierre

Ne seront que des riens sans lendemains, c’était hier

Volages balbutiant quelques mots entachés

D’oublis, de promesses cyniques sans magie

C’est ainsi que tout s’est fabriqué, précipité

Une conception ; oui dis moi respirons encore l’été

Une ultime fois embrasons les petits bouts de papier

Qui collent aux doigts, qui parlent de notre foi

Ce fol espoir qui se planque la nuit au fond des bois

J’ai ce tremblement en moi, les vibrations du sol

Solitaires, imaginaires et nos âmes qui se collent

Dans la renaissance d’une insuffisance sur nos terres

Elles sont vierges d’avenir, sans concession ; ce fut lentement

Des crispations, des renoncements aux larmes amères

Je veux oublier en croyant ; en faisant semblant

Qu’elles sécheront sur l’agenda de rendez-vous ratés, usurpés

Dans le tourbillon inaccessibles d’une fusion enfin appropriée

Les pleurs, les lamentations sous l’édredon de pierre

Ne seront que des riens sans lendemains, c’était hier

Aussi pourquoi s’embarrasser, presque se faire du mal ?

Plus loin que le brouillard de nos sentiments, c’est si banal

Il reste du bleu et du violet pour maquiller nos infirmités

J’aime la ritournelle de notes simplifiées pour habiller nos fragilités

Ces failles infinitésimales, nos cœurs animaux, nos oripeaux

Et bien plus encore nos errements dans les catacombes, ce pays aux corbeaux

Ils sont en nous, parlent à l’esprit qui nous a réunis. Ce fut autrefois

Pourquoi sera-t-il éternel ? J’aime entendre son appel presque rebelle

Alors, pour faire exprès, par facilité, par hasard ? Une dernière fois

Fermons les yeux comme au début, imaginons l’azur, un ciel de miel

Sur nos lèvres, sur nos langues en savourant le nectar, une certitude

Une illusion sans trémolos pour faire les beaux par aisance, par platitude

Mais arrive l’hiver, je le sais, tu le sais, on le connaît pour l’avoir engendré

Épousé, il était en nous comme un sort que l’on ne pouvait repousser

Laissant le vide, le silence. Je mens. On entend nos pleurs à peine étouffés

Les pleurs, les lamentations sous l’édredon de pierre

Ne seront que des riens sans lendemains ; c’était hier

Les pleurs, les lamentations sous l’édredon de pierre

Furent ce lien, un fil nu, distendu; c’était hier

le sang de la nuit, la naissance de l'ange, decouvrez le dernier roman de steffan urell

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