Avril, fragile. J’aime tes longs cils, ton corps gracile. Ton nom aux lueurs de l’été prochain. Le soleil à portée de main. Ton corps reposé, tes pas mesurés venant me chercher. Avril. Libre et endiablée, sage et enflammée. Passionnée, attristée d’un regard jeté ou volé. Près de moi allongée. J’aime t’entendre respirer puis soupirer. Alanguie, sans souci jusqu’au bout de la nuit. Avril. Qui joue avec des fils. Tombant des étoiles sur le bord du Nil. Un rien gamine aux poses mutines. Capricieuse ou bien amoureuse. Toujours heureuse. Petite abeille. Belle sans pareil. Fiévreuse comme un jour qui s’éveille. Tu cours dans les champs. Parmi les fleurs et leurs couleurs. Retenant le temps. Te regardant. Avril, fragile. J’aime tes longs cils, ton corps gracile. Tes yeux découvrent le monde. Les jeux portent tes secondes. Joyeuses ou merveilleuses. Habitée de ce bonheur. De jouer de tes peurs. De courir sans réfléchir. De te blottir sans frémir. Avril.