J’entends comme une ritournelle
Le bruissement des temps écoulés
Cet effritement au goût de citronnelle
Mélangé aux aurores de fraîches matinées
Une fois encore avec quelques arbres morts
Une volée de ragots, une poignée de trémolos
Je goûte ce venin, tu me parles de festin
Où sont nos absolus, nos corps nus ?
J’entends le vent, je ressens le temps
Apocalyptique pour rester hermétique
Mes rêves sont noirs, tu me parles d’espoir
Incongrus ou téméraires, on a tout vu
Les extrêmes pour croire que l’on s’aime
J’ai la frénésie comme rêve inabouti
Et alors ? On a le droit de s’enthousiasmer
Pour des riens en guise de petits fours
Quitte à rester adolescent entier ou en kit
C’est ainsi pour fredonner une ritournelle d’été