Où vont les temps d’hier dissipés
Parmi le tanin de nos vins frelatés ?
Que sont nos errances familières
Au sein de ces peurs passagères ?
J’entends l’amertume des sentiments
Sur le corps de journées inanimées
J’ai la vacuité de jouer et de m’extasier
Dans l’accoutumance de nos tremblements
Noires seront les nuits de nos labyrinthes
Alors que la pantomime exagérée des fantômes
Se sera abandonnée parmi les cris et les plaintes
Nous irons nous assoupir tout là-haut sur le dôme
Unis sous les ondes d’une lune fade et rebelle
En attente d’un jour de plus et de ses ritournelles