Dans le requiem de rêves illusoires. Parmi les symptômes d’une triste farce. Filtre l’ivresse du crépuscule d’un soir. Sur le velours morose d’une froide litière. Dans l’alcôve d’humeurs éparses. S’endort le festin d’une profanation des symboles. D’hier et sans remord jusqu’au ras bord. De promesses les plus folles. Cajolant leur fureur, méprisant leur pesanteur. En talismans d’instant furieux. Quand ils abondaient liquoreux. Sur le derme et le drap, puis. S’évanouissaient dans les mensonges d’une nuit. Éparpillant lassitude et amertume. Sur les labours de terres arides.
J’exhume ces fragments, caresse leurs rides. Profanant le sacré et l’oublié. Dans le requiem de rêves illusoires. Frémissant devant le miroir. D’une aube défragmentée. Qui s’alanguit dans sa robe évaporée. Répandue sur les vergers et les marais. Et, mord le froid dans nos corps. Alors que nous irons dehors. Immoler l’heure d’une nuit. Dans une fulgurance inassouvie. Ondoie sa frénésie, sa poésie. Comme une saveur prophétique ou dramatique ? Restant mélancolique sous les a coups de l’ouragan. Filant entre les doigts sur le carmin de jours sans fin. Alors se lèvera un soleil incertain. Quand se dresse la bougie de nos matins endormis.
Je deviens mystique ou agnostique. Restant statique devant l’illusion. Faisant d’elle une incarnation. De solitude sur la magnitude. D’errances inconstantes. Quand l’esprit veut croire. Dans le requiem de rêves illusoires. Tente d’écrire un testament improbable. D’illuminations provisoires. Vers des avenirs affables. Petite abeille emmène-moi sur tes ailes. Où tu veux, insolemment, pudiquement. Quand le soleil sera brûlant. Exagérément. Dans ce temps imprudent. J’imaginerai le firmament. Avec le puzzle de ses boniments.
J’oppose aux impostures majestueuses. Les faiblesses de tendresses vertueuses. Comme des cicatrices salvatrices. Pour rappeler les méandres de notre intimité. Ce soir ou un autre soir ? Quand le noir sera sur nous inanimé. J’irai aux confins des lumières de l’ère glacière. Lorsque s’aimer relève d’un acte de paix. Comme une déviation de nos frustrations. Soyons prospères et riches d’espoirs. Dans le requiem de rêves illusoires. Marchons fiers en glorifiant sans manière. La mélancolie de nos âmes crépusculaires.