J’implorerais l’inutile comme l’enseignant de mes vertiges. Dominant le monde depuis mon HLM. En rognant ce trognon de pomme qui m’afflige. Déprimé avec sa peau plissée comme un jour de carême. Je tuerais mon ennui de pesanteurs indignes d’un selfie. Je cracherais des mégots pétris de mes insomnies. Et, lorsque le soleil se couchera avachi. Je caresserais du doigt mon ombre. En lui promettant un jour de la libérer. Pour qu’elle puisse s’habiller de couleurs sombres. Virevolter comme un papillon au-dessus des volcans. Et jurer qu’elle vient de m’abandonner dans le firmament.