Fantasque marionnette. Cavalier d’opérette. Aux tristes pirouettes. Tu n’es pas à la fête. Il faudra bien que tu l’admettes. Un cheval te tient tête. Sa crinière qui te fouette. Frêle silhouette. Faisant rire les chouettes. Hululant la nuit comme des pipelettes. Sur le son grincheux d’une clarinette. Atone le matin, soudainement muette. Tu n’es pas à la fête. Fade personnage de bluette. Héros pour minettes. Tu peux faire des claquettes. Changer de casquette. Partir en quête. D’une poignée de cacahuètes. Pour saluer ta prestation à unique facette. Il faut que tu te démettes. Tu n’es pas à la fête. Cette rengaine qui t’entête. Les galops d’un cheval prenant la poudre d’escampette. Depuis belle lurette. Courant après le vol de mouettes. Parties à l’aveuglette. Pour conter fleurette. Aux ombres de la nuit en goguette. Sur des goélettes. Dérivant sur l’onde de vaguelettes. Toi qui hoquettes. La pluie qui tombe en gouttelettes. Brisant ta vision douillette. D’une vie gentillette. Grassouillette. Tu n’es pas à la fête. Fantasque marionnette. Cavalier d’opérette. Aux tristes pirouettes. Il y a cette infâme piquette. Que tu bois, te rend pompette. Te tourne la tête. Le manège enchanté, ses majorettes. Qui te brisent, t’émiettent. Sans que tu t’en remettes. Les rires, les moqueries des fillettes. Tu titubes, tu t’effondres sur la baïonnette. Du rêve aux alouettes. L’impertinente devinette. Qui te conte fleurette. Au terme d’un livre que tu feuillettes. Racontant l’histoire simplette. D’une fantasque marionnette. Cavalier d’opérette. Aux tristes pirouettes.