Il y a cette ombre incomparable comme une tache. Qui s’étale sur les reflets d’un miroir qui gâche. Les courbes du passé recouvrant les cicatrices d’une âme navrée. Impuissante de ne pouvoir s’effacer derrière le visage maquillé. D’un sourire ou d’un soupir avec l’ardent désir de s’évanouir. Sans y parvenir restant face au vide. D’une face et de ses grimaces aux rondeurs impavides. Que tu détestes et que tu hais. Exécrant ses mouvements, ses tremblements et ce qu’elle est. Que je ne puis voir, ni même encore savoir. Se noyant dans le reflet d’un puits noir. Où tombent les cailloux d’une vie. S’enfonçant dans le vertige d’une rapide agonie. Laissant sur l’onde glacée le tourbillon d’un miroir crevé. S’ourlant de cercles s’élargissant avant de mourir. Comme des pestiférés s’évaporant de ne pas avoir existé. Tu ne peux. Regarder dans le miroir. Tu ne veux. Ni le jour, ni le soir. Et alors ? Puis-je te blâmer. Te parler d’or. Te faire rêver. En jonglant avec des flambeaux. Sur les notes d’un adagio. Coloriant tes peurs avec tes langueurs. Et te faire croire que les terreurs se meurent.