Pleurent les larmes d’un temps mauvais. Où vide l’âme est venue s’abandonner. Sur le sable de l’oubli éternel. Décharnée par le vent passionnel. D’une fatalité cruelle. Sombre dans le repos d’une mort écartelée. Par les vagues fusionnelles. De traversées passées. Portées par le souffle guerrier. D’une étrave rebelle. Disparais le corps fort du conquérant. Pour le squelette décomposé d’un mourant. Pleurent les larmes d’un temps mauvais. Où tout s’est arrêté. Dans l’arrêt définitif du temps. Interruption de l’instant. Pesanteur du moment. Sur un sol vierge d’espoir. Battu par les marées du matin et du soir. Dans la torsion atroce de dernières forces. Plaintes lancinantes de l’écorce. D’une coque se putréfiant sous la lente agonie. De ses derniers souffles de vie.