Éphémère moment de félicité. Traversant la voute des cieux , dans la langoureuse chaleur d’un soir d’été, sur ton château une larme de lune a coulé. Rebondissant sur les pierres blanches, les fenêtres à petits carreaux, le sol de graviers, elle s’est étirée. Les moutons n’ont pas levé la tête, trop absorbés de manger. Cette lueur a peu duré, si peu vécu, provoquant tant de regrets. Il n’en reste que cette image donnant à son souvenir la grâce de l’éternité.