Au bout de la rue brille la lumière. Celle que tu admires tant. Celle d’un autre monde où la cathédrale domine la ville. Celle de ces lueurs du jour qui s’étire doucement vers la nuit. Depuis la rue sombre qui s’endort, si étroite que nos bras étendus pourraient presque toucher les murs, si reposante que le bruit n’a plus de place pour s’y engouffrer, les murs de la cathédrale sont irréels. Je pense alors à ta timidité qui aime à te retenir prisonnière de ces petites rues où tu peux te cacher loin des éclats des lumières du jour. Une fois, peut-être, tu oseras t’approcher de cette cathédrale que tu désires tant. Pour cela, il faudra que tu oses sortir de ta prison de timidité qui t’entrave depuis tant d’années. Le temps passe.